Nuit Secrète" est une suite hôtelière d'exception de 50 m² conçue et aménagée pour des nuits d'amour ou week-ends en amoureux inoubliables. U n univers chaleureux et sensuel, u n véritable cocon d'amour pour faire une demande en mariage, fêter une nuit de noces, ou simplement prendre le temps de savourer un instant magique à deux.
AmaliahEmpereurJe n'ai que l'embarras du choix, mais voilà justement je suis bien embarrassée quelle lettre exploitez-vous en général pour montrer la douleur de la séparation avec sa fille?J'édite pour rajouter une question comment exploitez-vous cette lettre? Autant pour les autres lettres, je n'ai pas de mal, autant pour l'expression des sentiments, j'ai l'impression qu'en cinq minutes je n'aurais plus rien à faire dire aux élèves ou alors je rentre dans une très grande explication minutieuse qui n'aurait pas lieu d'être en 4°.Dernière édition par Caro11 le Sam 28 Fév - 1940, édité 1 foisfrimousseNiveau 3Bonjour, Je pense à la lettre du 24 et 26 mars 1671 qui commence par "Je me suis mise à vous écrire au bout de cette petite allée sombre que vous aimez..." FrimoussefrimousseNiveau 3Il y a aussi celle du jeudi 5 octobre 1673 "Voici un terrible jour, ma chère fille; je vous avoue que je n'en puis plus."InvitéInvitéCelle du jeudi 5 octobre 1673 fonctionne bien pour l'expression des 5Pour répondre à ta 2ème question, en général je compare plusieurs lettres de Sévigné en fait j'étudie la lettre intime en début de séquence là j'ai fait 2 lettres de Calamity Jane, puis je reviens plus tard sur Sévigné, en comparant les visées de la lettre une lettre intime, une autre informative, une autre didactique, etc... ce qui fait qu'on ne s'attarde pas trop sur la seule lettre donc le style de Sévigné en général, et en particulier sur cette Je compte étudier une lettre intime puis trois autres lettres de Mme de Sévigné et j'avoue que je sèche un peu sur la lettre intime! Les autres sont tellement plus intéressantes à étudier...SaraswatiNeoprof expérimentéJe fais la lettre "Cette chère enfant..." en suivant les questions du manuel modo je vois - le paratexte- la situation d'énonciation- énoncé ancré/coupé avec les indices dénonciation adverbe "ici, "assise sur ce siège"...- les temps verbaux présent d'énonciation et futur pour la projection ds l'avenirLes sentiments - répétition du verbe de perception visuelle "voir" qui prouve que la souffrance de Mme de S. vient de l'éloignement, du fait qu'elle ne voit plus sa fille- explication de la métaphore "cela me perce le cœur" + autres expressions du même genre- l'énumération = insiste sur la douleur entre les lignes 5 à 10- les questions oratoiresEnsuite ils font l'expression écrite, à la limite tu peux concentrer ton travail là-dessus une fois que tu as revu l'expression des sentiments Sujet 1/ Écrivez la lettre que vous aimeriez recevoir et que vous n'avez jamais reçue...Sujet 2/ Écrivez la lettre que vous aimeriez écrire, mais que vous n'avez jamais osé écrire...Cette séance me sert de tremplin à une leçon de grammaire sur les CC, en particulier de temps et de une lettre d'amour sans fautes d'orthographe", ce ne serait pas mal non plus ! En leur faisant comprendre qu'il y a des destinataires assez malicieux pour corriger les fautes, noter et renvoyer je l'ai fait une fois ou deux, en début de carrière, avec des déclarations enflammées d'élèves, et ça calme tout de suite….henrietteMédiateurEn évaluation, je fais faire un pastiche de lettre de Mme de Sévigné, mais une lettre-gazette, pas une lettre intime. Cela marche toujours très bien et donne des résultats très vous pouvez comparer avec une autre grande épistolière _ Sand, par exemple…Et tant qu'à faire, la lettre très connue à Musset Je suis très émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puise être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite. Nous causerons en amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l'affection la plus profonde comme la plus étroite en amitié, en un mot la meilleure preuve que vous puissiez rêver, puisque votre âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha- bite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme grosse. Accourrez donc vite et venez me la faire oublier par l'amour où je veux me mettre. George Sand Réponse d'Alfred de Musset Quand je mets à vos pieds un éternel hommage, Voulez-vous qu'un instant je change de visage ? Vous avez capturé les sentiments d'un coeur Que pour vous adorer forma le créateur. Je vous chéris, amour, et ma plume en délire Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, Vous saurez quel remède apporter à mes maux. Alfred de Musset La réponse de George est une merveille de concision Cette insigne faveur que votre coeur réclame Nuit à ma renommée et répugne à mon âme. George Sand fabienneve​rdierreReine MargotDemi-dieuj'ai entendu dire que sand n'avait jamais écrit ça et que c'était une lette qui lui avait été attribuée par la suite..est-ce vrai?_________________Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel SardouLa famille BélierAbraxasDoyenIl semblerait, en fait, que ce soit Musset qui ait écrit la lettre, la réponse, et la réponse de la réponse. On n'est jamais si bien servi… D'autant que l'image de sexualité qui ressort de la lettre c'est assez connu pour que nous ne donnions pas le code de lecture, non ? ne cadre pas avec ce que nous savons de Sand au lit — via une lettre authentique, celle-là de Mérimée à Stendhal décrivant son fiasco avec la bonne dame de Nohan, qui l'a si bien engloutie de bisous maternels qu'il a eu l'impression, explique-t-il, d'être pris sous une avalanche de beurre je cite de mémoire, mais le contenu est à eu près ça. On est assez loin d'une folle du cul amateur de longues bites…sandGuide spirituelCuistre ! Destructeur de légendes ! Malpoli !AbraxasDoyenJe me rappelle avoir lu, du temps de mes premiers boutons d'acné, une lettre apocryphe de Sévigné qui décriait sa nuit de noces. Ça courait à l'époque les cours de récréation, et impossible d'y remettre la main dessus. Quelqu'un aurait ça dans les archives de son grand-père ?sandGuide spirituelJ'ai bien la lettre d'une copine sur le même sujet, mais c'est plus récent...SaraswatiNeoprof expérimentéPendant que j'y pense je rectifie la lettre dont je parlais "Cette chère enfant..." n'est pas dans le manuel Belin, je me suis trompée, c'est Caro11 qui me l'a fait remarquer !! Mais visiblement on la trouve facilement sur le similaires[4ème] séquence lettres - lettre intimeRenseignements sur une lettre de Mme de Sévigné 4e[5] Evaluation finale sur la lettre de Mme SévignéM de Saint-Geniez dans une lettre de Mme de Sévigné qui est-ce ?4eme, la lettre de Mme de Sévigné Votre avis sur mon évaluation de fin de séquence ?Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Dame aux élixirs. Versailles, 1682. A la cour, les dames s’arrachent les remèdes d’une certaine Madame Jouvence pour embellir ou rajeunir. Mais Héloïse de Montviviers, une amie de Madame de Montespan, réchappe de peu à la mort après avoir utilisé certains de ces produits miracles Cécile, une demoiselle d’honneur, enquête
IMadame de Lafayette et la nouvelle "La Princesse de Montpensier" ALe roman et la nouvelle au XVIIe siècle entre critiques et succès Le roman et la nouvelle ne sont pas des genres jugés nobles au XVIIe siècle. Alors que la littérature doit se plier aux règles classiques définies par l'Académie française, créée sous l'impulsion du cardinal de Richelieu, roman et nouvelle permettent plus de liberté aux auteurs et plus de fantaisie aux lecteurs. Les définitions des deux termes restent très floues. On peut toutefois noter quelques différences La nouvelle est souvent plus courte. La nouvelle s'intéresse à des sujets plus contemporains. La nouvelle est plus vraisemblable. Roman et nouvelle ont également de nombreux points communs Au cœur de l'intrigue, on trouve souvent une histoire d'amour. Nouvelle et roman subissent les foudres de la critique. On estime qu'ils peuvent corrompre les mœurs. La lecture des nouvelles et romans est associée à un passe-temps féminin. Au début du XVIe siècle, l'écriture de romans et de nouvelles est comparée à une occupation frivole et légère. La Princesse de Clèves est aujourd'hui considéré comme le premier roman historique et psychologique français. À l'époque de sa sortie au XVIIe siècle, il est associé à une roman et la nouvelle connaissent de plus en plus de succès au cours du siècle. Si la pratique de l'écriture romanesque reste encore trop souvent anonyme, elle se développe de plus en plus. Parmi les auteurs, on trouve beaucoup de femmes. Il y a également de nombreuses lectrices. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le genre romanesque est sévèrement jugé. BLe mouvement précieux et le succès du genre romanesque Si les femmes s'affirment, tant en femmes de lettres qu'en tant que lectrices, c'est parce que le mouvement précieux se développe. Ce dernier place les femmes au cœur des récits et se concentre sur sa place dans la société. Les précieux entendent non seulement développer une langue plus pure et distinguée, mais également atteindre une forme d'idéal, tant sur le plan de la forme que sur le plan des relations décrites. Les héros précieux sont en quête d'absolu. L'amour précieux est une passion idéale, qui lie deux esprits vifs. Les héros précieux sont parfaits, tant sur le plan physique que sur le plan moral. C'est dans les salons littéraires que l'on discute le plus de littérature. Ces salons, qui fleurissent un peu partout au XVIIe siècle, sont souvent tenus par des femmes, comme Madame de Rambouillet. Ils permettent d'échanger sur des questions de morale, de culture, de sciences. Ces salons marquent beaucoup la vie mondaine. L'une des revues les plus en vogue à cette époque est Le Mercure galant. Elle est à l'origine de la publication de nombreuses nouvelles à succès du XVIIe siècle. Nouvelle et roman se développent de plus en plus, sous diverses formes histoires tragiques, roman comique, roman baroque, etc.. Les livres devenant moins chers, de plus en plus de lecteurs peuvent s'en procurer. Le développement des salons permet une diffusion plus aisée des œuvres romanesques. Madame de Lafayette est une des grandes femmes de lettres du XVIIe siècle, et l'un des plus grands auteurs français. Sa production littéraire, restreinte, brille par son intelligence et son exigence. Son plus célèbre roman, La Princesse de Clèves, est considéré comme un grand roman historique et psychologique. La nouvelle "La Princesse de Montpensier" a été publiée avant, en 1662, de façon anonyme. À son époque déjà, la réception de ses écrits est très positive. Elle s'inspire souvent de faits historiques. Dans "La Princesse de Montpensier", elle utilise les guerres de religion du XVIe siècle comme arrière-plan. Guerre et passion amoureuse sont intrinsèquement liées, provoquant de violents dégâts. Elle met d'ailleurs en scène de nombreux personnages historiques. Seul le comte de Chabannes n'est pas inspiré par un personnage ayant existé. CLa question de la morale Dans l'œuvre de Madame de Lafayette, la question de la morale est prégnante. Cela s'explique déjà par l'époque. Au XVIIe siècle, la littérature est sujette à la censure. Les auteurs doivent respecter les mœurs. La bienséance doit être défendue. Bien que le genre romanesque ne soit pas sujet à des codes et des règles, il se doit de se conformer à la morale. Les héroïnes de Madame de Lafayette, dont la princesse de Montpensier, sont confrontées à la morale. La princesse de Montpensier est mariée au prince de Montpensier mais tombe amoureuse du duc de Guise. Elle ne peut tromper son mari et doit lutter contre sa passion, ce qui crée beaucoup de souffrance. Les questions de morale sont très en vogue au XVIIe siècle, discutées dans les salons. L'art de la conversation est alors à son apogée. La question de l'amour et de la morale est la plus problématique comment doit-on se comporter en société, le respect des bonnes mœurs doit-il triompher sur la passion amoureuse ? DL'idéal de vertu Madame de Lafayette développe l'idée d'un idéal de vertu dans son œuvre. La princesse de Clèves est son héroïne la plus pure, la plus morale, celle qui lutte jusqu'au bout contre les passions de l'âme. La princesse de Montpensier est présentée comme une jeune femme idéale, pleine de grandes qualités. Outre la beauté, elle possède de l'esprit et la grandeur de sa naissance. À plusieurs reprises dans la nouvelle, elle réalise que ses actions et sentiments sont contraires à sa vertu et tente d'agir pour le mieux. La vertu est intrinsèquement liée au sens du devoir. La princesse de Montpensier obéit à ses parents qui la forcent à épouser un homme qu'elle n'aime pas, elle obéit à son rang en repoussant froidement Chabannes qui n'est pas de la même noblesse qu'elle, enfin elle lutte contre sa passion pour le duc de Guise pour ne pas perdre son honneur et entacher son mariage. Toutefois, cette lutte est vouée à l'échec, la jeune femme finit par recevoir la confession d'amour du duc, lui avouer ses sentiments, le voir seul et même le recevoir dans sa chambre. ELa punition de la princesse de Montpensier Sa vertu étant compromise, la princesse de Montpensier subit une punition. En effet, si elle ne consomme pas sa relation amoureuse avec le duc de Guise, elle l'accepte symboliquement. Par ailleurs, dans la nouvelle, Marie se montre cruelle envers Chabannes qu'elle manipule sans le vouloir vraiment, guidée par sa passion. Elle ne correspond donc pas parfaitement à l'idéal de vertu et de bonté auquel elle devrait se conformer. Madame de Lafayette choisit de conclure sa destinée en lui faisant perdre à la fois son amant qui tombe amoureux d'une autre, son époux qui perd toute estime pour elle, et surtout Chabannes, l'homme réellement vertueux et aimant qui lui vouait de sincères sentiments. Cependant, la punition de la princesse de Montpensier ne s'arrête pas là. Elle meurt des suites d'une maladie, seule et sans réconfort. Des liens avec la princesse de Clèves, la grande héroïne de Madame de Lafayette, peuvent être faits. Les deux héroïnes sont mariées et aiment un autre homme que leur époux. Toutes deux luttent contre une passion dévorante. Toutefois, Marie succombe en partie, alors que la princesse de Clèves résiste jusqu'au bout. On peut trouver injuste la fin des deux princesses Marie n'a pas trompé physiquement son époux mais paie le prix de sa conduite par la mort ; la princesse de Clèves, constamment vertueuse, meurt également seule et délaissée. Ces exemples de vertu sont exemplaires, mais donnent-ils envie de se conformer à la morale ? IIL'adaptation de Bertrand Tavernier ALa genèse et la réception du film Le film La Princesse de Montpensier est basé sur la nouvelle de Madame de Lafayette, d'abord adapté par François-Olivier Rousseau. Bertrand Tavernier trouvant l'héroïne trop "femme fatale", il procède à des changements avec l'aide du scénariste Jean Cosmos. Il s'entoure d'un casting constitué principalement de jeunes acteurs, du compositeur Philippe Sarde, du directeur de la photographie Bruno de Keyzer et de l'historien Didier Le Fur. Le tournage s'étend d'octobre à novembre 2009, sur six semaines, pour une sortie sur les écrans français le 3 novembre 2010. La réception critique du film est plutôt positive. On relève en général le sens de la dramaturgie de Bertrand Tavernier qui a réussi à apporter de l'animation et du rythme à un film historique qui aurait pu tomber dans des clichés académiques. BL'adaptation d'un texte classique et précieux 1Les changements Bertrand Tavernier procède à plusieurs changements par rapport à la nouvelle. Tout d'abord, il fait d'une courte histoire de 35 pages un long film de 145 minutes. Il s'attarde à donner vie à des scènes qui sont simplement évoquées dans le récit. Les principaux changements sont La scène du bal elle a lieu dans les coulisses du château dans le film, et non dans la salle de bal, ce qui justifie que Marie ne puisse pas s'apercevoir que plusieurs hommes portent le même costume. Voyant d'abord Guise habillé en maure, lorsqu'elle croise Anjou portant le même masque et les mêmes vêtements, elle le prend pour son amant. La relation charnelle entre Henri et Marie dans la nouvelle, la relation demeure platonique. Dans le film, Henri et Marie consomment leur amour. De nombreuses scènes entre les deux personnages permettent de voir l'attraction érotique qui les lie. L'intérêt de Marie pour la culture Bertrand Tavernier choisit de faire de Marie une jeune femme qui a soif de connaissance et désire apprendre à écrire. Elle pose de nombreuses questions sur des sujets variés à Chabannes, ce qu'elle ne fait pas dans la nouvelle. Le sacrifice final de Chabannes dans le film, Chabannes est tué en défendant une femme enceinte, et non par hasard, même si cela se fait dans les deux cas au cours de la nuit de la Saint-Barthélémy. La fin de la princesse Bertrand Tavernier choisit de ne pas faire mourir la princesse, refusant de juger son comportement. 2La transposition du langage et de la réalité historique Bertrand Tavernier est face à un double problème lorsqu'il s'agit de transposer le langage de Madame de Lafayette Interpréter la langue classique Illustrer les blancs du récit Il faut donc à la fois traduire une langue épurée et restituer les ellipses. Un lecteur d'aujourd'hui ne se rend pas forcément compte de la violence qui existe derrière certains termes classiques. Par ailleurs, Madame de Lafayette respecte la morale puritaine du XVIIe siècle mais l'histoire dont elle s'est inspirée est beaucoup plus charnelle que ce qu'elle retranscrit. Bertrand Tavenier choisit de montrer cette sensualité pudiquement couverte par les mots. Il filme également sans censure Les violentes scènes de bataille afin de restituer l'horreur des guerres de religion du XVIe qui sont l'arrière-plan de l'histoire. La nuit de noces de Marie et Philippe afin de dénoncer une pratique peu courante mais qui existait parfois, dans laquelle la famille assistait à la première nuit des mariés. La violence des parents envers leurs enfants, avec la scène où le père de Marie est prêt à la frapper car elle refuse d'obéir. La reconstitution historique proposée dans le film est vivante. Bertrand Tavernier a utilisé la technique du Cinémascope, il filme parfois avec la caméra à l'épaule pour plus de réalisme, parfois avec une grue pour prendre de la hauteur. Il demande à ses acteurs de ne pas respecter les costumes ou les décors mais de faire sentir que tout cela fait bien partie du quotidien pour les personnages. Par ailleurs, le réalisateur accorde une grande importance à la musique et aux paysages. Ils permettent de traduire les sentiments des personnages. La musique rappelle le XVIe siècle tout en étant une production contemporaine. Les paysages permettent la dramatisation de plusieurs scènes, ils sont souvent filmés en plans très larges pour permettre des mouvements amples aux cavaliers. Bertrand Tavernier a choisi de tourner en Cinémascope pour un rendu plus réaliste. IIILe thème de la passion amoureuse ALa représentation de la passion amoureuse La passion amoureuse est représentée de façons différentes dans le film et dans la nouvelle. Bertrand Tavernier insiste sur le caractère charnel de l'union entre Henri et Marie. Madame de Lafayette s'intéresse plutôt à montrer que Marie croit avoir trouvé un amour idéal avec Guise, digne de l'amour précieux, alors que son amant se montre finalement inconstant et infidèle, l'abandonnant sans même prendre de ses nouvelles. L'amour idéal dans la nouvelle et dans le film est celui que le comte de Chabannes voue à Marie. Homme d'esprit, il est prêt à subir la froideur voire la cruauté de Marie sans jamais l'abandonner. Il fait tout pour la protéger au péril de sa vie et de son honneur. Dans le film, il est celui qui lui permet de s'élever, lui apportant la connaissance et la passion pour les sciences. Grâce à lui, Marie est une femme plus accomplie. Dans la nouvelle, le regard joue un rôle capital dans les relations amoureuses. Les amants existent dans le regard de l'autre, cherchent le regard de l'autre. C'est lui qui trahit les émotions. Plusieurs fois, Marie décide de se fermer au duc de Guise, mais sa vue la replonge toujours dans sa passion. Dans le film, Bertrand Tavernier choisit d'être au plus près des personnages justement pour pouvoir souligner l'importance du regard, les changements émotionnels qu'on peut lire sur les traits des héros. BLes dangers de la passion amoureuse Si Bertrand Tavernier ne condamne pas le désir de Marie pour le duc de Guise et la laisse aller jusqu'au bout de cette passion, il n'en reste pas moins que sa vision de la passion amoureuse n'est pas très éloignée de celle de Madame de Lafayette. Il affirme d'ailleurs que le grand amour de Marie est Chabannes. Toutefois, c'est Guise qui occupe ses pensées. Ainsi, la passion amoureuse jette l'âme dans un trouble puissant. Cet état irrationnel et incontrôlable pousse les âmes les plus pures vers des émotions avilissantes ou des réactions étonnantes. Le sentiment amoureux n'est pas contrôlable. La jalousie est une émotion que Madame de Lafayette associe constamment à l'amour. Marie est jalouse lorsqu'elle apprend que Guise courtise Madame. Anjou, Montpensier et Chabannes sont jaloux de Guise, Guise est jaloux de Montpensier. Cette jalousie entraîne la haine entre les protagonistes. La "rage" les prend et ils se déchirent. Même Chabannes, personnage le plus vertueux, est parfois tenté dans la nouvelle de s'en prendre à Henri. Surtout, l'amour entraîne la souffrance. Il est associé à des états nocifs, la tristesse, le désespoir. L'amour semble n'être fait que de déceptions et de trahisons. Dans la nouvelle, il mène la princesse à la mort, ainsi que Chabannes, dans une certaine mesure. Dans le film, Marie choisit de se fermer à l'amour après avoir perdu Chabannes et découvert la véritable nature de Guise, un homme inconstant et lâche. IVLa psychologie des personnages ALe besoin de liberté de Marie Marie est décrite comme une femme ayant soif de liberté et d'absolu. C'est une femme très belle et très accomplie qui attire le regard des hommes et éveille les plus troublantes passions. Dans le film, Bertrand Tavernier insiste sur son caractère enfantin et innocent. Elle devient ensuite une femme fière et accomplie. Elle s'intéresse particulièrement à la culture et au savoir. Marie se conforme à ce que la société attend d'elle, mais elle veut plus de liberté, plus d'absolu. En cela, c'est une véritable héroïne précieuse. Marie est contrainte par la société dans laquelle elle vit. Elle doit d'abord maintenir sa place de fille et obéir à son père, puis sa place d'épouse, et rester fidèle à son mari. Seulement elle croit voir en Henri un amour idéal. Elle ne peut lutter contre sa passion et s'imagine qu'il l'aime d'un amour aussi fort et sincère que le sien. Son aspiration à la liberté la pousse à ne pas respecter les règles établies. Elle fait de l'amour sa grande histoire, aspirant à une union idéale qu'elle n'aura pas, puisque Henri de Guise n'est pas à sa hauteur. Tout en étant une jeune femme admirable, Marie fait preuve de cruauté envers Chabannes et se montre parfois trop naïve et têtue. Elle n'a pas la vertu et la grandeur de la princesse de Clèves, la grande héroïne de Madame de Lafayette. BLes jeunes hommes autour de Marie Si le comte de Chabannes est un peu plus âgé, les hommes autour de Marie sont aussi jeunes qu'elle. Cette jeunesse entraîne l'urgence et l'énergie. Bertrand Tavernier traduit cette animation en privilégiant constamment le mouvement dans son film, refusant une œuvre académique et figée. Les prétendants de Marie ont tous une psychologie bien définie quoique complexe Le duc de Guise, toujours vêtu de noir dans le film, symbolise l'impulsivité. Il est instinctif, courageux et homme viril, il représente la passion de la chair. Il peut se montrer sincère, seulement son caractère est changeant. Le prince de Montpensier, toujours vêtu de vert dans le film, symbolise la droiture et la vertu. Très amoureux de sa femme, il est profondément jaloux, ce qui le pousse à des emportements violents. Toutefois, il est surtout montré dans le film comme un jeune homme maladroit ne sachant pas trouver les mots justes pour combler sa femme. Le duc d'Anjou, toujours vêtu de rouge dans le film, symbolise le charme et l'esprit. Il est toujours ironique et amusé mais cache un cœur sincère qui désarçonne par sa franchise. Les relations entres ces jeunes hommes sont nourris par la haine et la jalousie. Ils semblent toujours avoir besoin de se confronter les uns aux autres. La rivalité les déchire. CChabannes, un personnage humaniste Les personnages plus âgés sont décevants dans la nouvelle et particulièrement dans le film. Les jeunes gens semblent seuls aux prises avec leur situation et leurs sentiments. Toutefois, le personnage de Chabannes se démarque. Dans la nouvelle déjà, il représente l'amant idéal, l'homme prêt à se sacrifier pour la femme qu'il aime et à tout supporter d'elle. Dans le film, Bertrand Tavernier en fait un grand humaniste. Il lutte contre le fanatisme avec l'éducation et l'ouverture d'esprit. Ancien maître de Philippe, il devient celui de Marie. Avec lui, elle est plus libre qu'avec les autres, elle se montre naturelle et joyeuse. En refusant d'appartenir au camp des huguenots ou des catholiques, le comte de Chabannes exerce sa liberté et se montre courageux. Il refuse de laisser les autres le définir ou lui imposer un code de conduite. Il a le sien, fait de respect et d'amour pour son prochain. Défendant les plus grandes valeurs humaines, il est celui qui permet à Marie de s'accomplir et de comprendre ce que l'amour signifie réellement. Chabannes peut faire penser à Montaigne, grand humaniste du même siècle.
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Madama Butterfly est un opéra en trois actes composé par Giacomo Puccini 1858-1924 et représenté pour la première fois au Teatro alla Scala de Milan, le 17 février 1904. Le livret est de Luigi et Giuseppe Giacosa, d’après la pièce de** David Belasco**, basée sur une nouvelle de John Luther Long. Ma solitude est vaste comme la mer, plate comme la surface d’un lac, noire comme la nuit et verte comme la bile. »Giacomo Puccini à son librettiste Adami, le 11 mai 1915 **Distribution** Direction - Karel Mark Chichon***Choeur du Metropolitan OperaOrchestre du Metropolitan Opera ** * Madame Butterfly Cio-Cio-San - Kristine Opolais sopranoSuzuki, servante de Cio-Cio-San - Maria Zifchak mezzo-sopranoB. F. Pinkerton, lieutenant de la Marine des Etats-Unis - Roberto Alagna ténorSharpless, consul des Etats-Unis à Nagasaki - Dwayne Croft barytonGoro,* l'entremetteur* - Tony Stevenson ténorLe Prince Yamadori, riche Japonais - Yunpeng Wang barytonLe Bonze,* l'oncle de Cio-Cio-San* - Stefan Szkafarowsky basseKate Pinkerton,* l'épouse américaine de Pinkerton* - Edyta Kulczak mezzo-soprano**Yakusidé ** - Craig Montgomery baryton**Le Commisaire Impérial ** - David Crawford basse**L'Officier d'Etat Civil ** - Juhwan Lee barytonLa Mère de Cio-Cio-San - Belinda Oswald mezzo-soprano**La Tante de Cio-Cio-San ** - Jean Braham mezzo-sopranoLa Cousine ** - Patricia Steiner sopranoDouleur, l'enfant de Butterfly - Kevin Augustine rôle muet Madame Butterfly **Argument** Acte IUne maison japonaise sur une colline près de Nagasaki. Le lieutenant de la marine américaine Pinkerton vient de l’acquérir et il compte y épouser Cio-Cio San ou Butterfly, une jeune geisha de 15 ans, le matin même. L’entremetteur Goro, qui a organisé la vente ainsi que le mariage », fait visiter la maison au nouveau propriétaire. Il lui présente les domestiques japonais et en particulier la fidèle servante de Butterfly, Suzuki. Sharpless, le consul américain, est invité aux noces. Il désapprouve la conduite de Pinkerton et ce simulacre de mariage. Toutefois, Pinkerton se moque des scrupules de son ami, se dit ensorcelé par la petite japonaise et prévoit déjà, après cette brève liaison, d’épouser en véritables noces » une américaine. Butterfly arrive, accompagnée par sa mère et ses amies. Après les salutations d’usage, Pinkerton fait visiter la maison à sa fiancée ». Elle y dépose quelques objets, dont un étui mystérieux. Goro apprend à Pinkerton qu’il contient le couteau avec lequel le père de Butterfly s’est fait Hara-Kiri. Butterfly confie à son futur époux qu’elle s’est convertie en secret à sa religion. Le reste de la famille et quelques officiels arrivent, la cérémonie peut avoir lieu. Celle-ci est rapidement expédiée et le consul Sharpless quitte les lieux non sans avoir encore une fois mis en garde son ami Attention, elle y croit ». Les réjouissances s’apprêtent à commencer quand l’Oncle Bonze de Butterfly débarque, furieux, révélant à l’assemblée que la jeune fille a abandonné la foi de ses ancêtres. Il la maudit et ordonne à tous de la renier sur le champ. La famille pousse des cris de réprobation et quitte la maison. Pinkerton console Butterfly qui se dit reniée mais heureuse ». Commence alors leur nuit de noces… Madame Butterfly Acte I © Acte IIDans la maison, Suzuki prie pour sa maîtresse. Pinkerton est parti depuis trois ans, elles vivent à présent dans une certaine misère, et Butterfly attend sans répit le retour de son mari. Elle refuse de se rendre à l’évidence. Le consul Sharpless arrive, il apporte une lettre de Pinkerton. À la seule vue de la lettre, Butterfly est transportée de joie. Sharpless est embarrassé car la lettre ne contient pas de bonnes nouvelles pour Butterfly. Pinkerton est bien de retour mais il n’a aucune intention de revenir auprès d’elle. Avant qu’il ait pu lui en délivrer le contenu, arrive Yamadori, un riche japonais qui demande sans relâche la jeune fille en mariage. Celle-ci refuse une fois de plus. Après le départ de Yamadori, Sharpless entreprend de lire la lettre à Butterfly qui l’interrompt sans cesse. Exaspéré, désespéré, Sharpless finit par lui demander ce qu’elle ferait si Pinkerton ne devait jamais revenir. Butterfly chancelle mais se reprend et lui présente son petit garçon, né après le départ de Pinkerton, en demandant si son père aura le cœur de l’abandonner. Bouleversé, Sharpless promet de transmettre le message et s’en va. On entend le canon du port qui salue l’arrivée d’un navire. C’est celui de Pinkerton. Butterfly triomphe et ordonne à Suzuki de cueillir toutes les fleurs du jardin pour décorer la maison. Puis elle revêt sa robe de mariée, et s’installe avec son enfant et Suzuki derrière une cloison dans laquelle elle a fait trois petits trous pour guetter le retour de son époux. La nuit est longue, l’enfant et Suzuki se sont endormis. Butterfly, seule, attend toujours… Kristine Opolais Cio-Cio-San & Roberto Alagna Pinkerton in Puccini’s ©Marty Sohl/Metropolitan Opera Acte IIIL’aube se lève. Butterfly a attendu en vain toute la nuit. Suzuki la persuade d’aller se reposer, lui promettant de l’appeler dès l’arrivée de Pinkerton. Butterfly part dans sa chambre. Sharpless arrive avec Pinkerton, Suzuki veut prévenir sa maîtresse mais ils l’arrêtent. Suzuki aperçoit une jeune femme dans le jardin Kate, l’épouse américaine ». Les deux hommes lui révèlent qu’ils sont venus pour l’enfant. Pinkerton, accablé de remords et comprenant soudain la cruauté de sa conduite, s’enfuit en laissant à Sharpless le soin de tout arranger. Kate fait promettre à Suzuki d’obtenir l’enfant. Butterfly, réveillée, entre et en apercevant le Consul, cherche son mari. Elle découvre l’américaine et comprend qu’on lui cache quelque chose. Peu à peu, la réalité se fait jour, elle doit renoncer à son mari et lui abandonner leur enfant. Elle accepte à une condition qu’il vienne lui-même chercher son fils. Sharpless et Kate partent. Elle ordonne à Suzuki de la laisser seule. Suzuki sort mais laisse entrer l’enfant. Butterfly fait ses adieux et lui bande doucement les yeux, puis elle sort le couteau de son père de son étui, lit la devise inscrite sur la lame, et se tue. Pinkerton arrive quand elle rend son dernier soupir. **► Bande-annonce de Madame Butterfly de Puccini ** Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. ► Air de Butterfly Un bel dì, vedremo » - Acte II, extrait de Madame Butterfly de Puccini interprété par Maria Callas **Bibliographie** - Madame Butterfly de Giacomo Puccini, Avant-scène opéra n° 56 Giacomo Puccino de Marcel Marmat - Fayard Puccini de Sylvain Fort préface de Roberto Alagna - Actes Sud trait rouge **Pour aller plus loin **Le livret en italien et en anglais L’œuvre originale de John Luther Long anglais TRAIT

Deces témoignages, il ressort que les contemporains attribuèrent au démon (ayant d'abord œuvré pour la conclusion d'un mariage inégal) la mort de la connétable de Montmorency, et que, près d'un siècle plus tard, et peu avant la mort du Grand Condé, petit-fils de Louise de Budos, se répandit le bruit d'une apparition : à une fenêtre du Cabinet des armes de Chantilly, l'on a vu un Réveillons l’Ardeur »… de l’Esprit Critique… sur le coquin » poème Ah ! vous dirais-je Maman , attribué à la fille de Mme de Sévigné Nous recevons, et nous lisons sur la Toile, régulièrement, un poème coquin » attribué à la fille de Mme de Sévigné… sur lequel, curieux et décodeurs, nous avons tenté de chercher une source sérieuse. Résultat d’une première recherche rapide… et un peu rationaliste. La seule certitude semble être que ce texte a été chanté par Colette Renard, sur des paroles de Guy Breton et une musique de Raymond Legrand. Autre lettre contestée. Correspondance. C’est comme la prétendue lettre à sa fille qui va se marier, dans laquelle madame de Sévigné raconte sa propre nuit de noces en donnant quelques conseils à celle qui est en principe vierge, pour faire jouir son mari et prendre elle même du plaisir … » FG, Ah ! vous dirais-je Maman » Poésie attribuée à la Marquise de Grignan, fille de Mme de Sévigné 1660? dont la provenance est discutée voir la dernière note de la page, extraite de Wikipédia . Ah ! vous dirais-je Maman A quoi nous passons le temps Avec mon cousin Eugène ? Sachez que ce phénomène Nous a inventé un jeu Auquel nous jouons tous les deux. . Il m’emmène dans le bois Et me dit déshabille-toi . Quand je suis nue tout entière, Il me fait coucher par terre, Et de peur que je n’aie froid Il vient se coucher sur moi. . Puis il me dit d’un ton doux Écarte bien tes genoux » Et la chose va vous faire rire Il embrasse ma tirelire Oh ! vous conviendrez Maman Qu’il a des idées vraiment ! . Puis il sort, je ne sais d’où Un petit animal très doux, Une espèce de rat sans pattes Qu’il me donne et que je flatte. Oh ! le joli petit rat ! D’ailleurs, il vous le montrera. Et c’est juste à ce moment Que le jeu commence vraiment. Eugène prend sa petite bête Et la fourre dans une cachette Qu’il a trouvée, le farceur, Où vous situez mon honneur. . Mais ce petit rat curieux, Très souvent devient furieux. Voilà qu’il sort et qu’il rentre Et qu’il me court dans le ventre. Mon cousin a bien du mal A calmer son animal. . Complètement essoufflé, Il essaye de le rattraper. Moi je ris à perdre haleine Devant les efforts d’Eugène. Si vous étiez là, Maman Vous ririez pareillement. Au bout de quelques instants Le petit rat sort en pleurant. Alors Eugène qui a la tremblote Le remet dans sa redingote. Et puis tous deux, nous rentrons Sagement à la maison. . Mon cousin est merveilleux Il connait des tas de jeux Demain soir, sur la carpette Il doit m’apprendre la levrette Si vraiment c’est amusant Je vous l’apprendrai en rentrant. . Voici ma chère Maman Comment je passe mon temps. Vous voyez je suis très sage. Je fuis tous les bavardages Et j’écoute vos leçons Je ne parle pas aux garçons. Parmi les sources non directes et peu vérifiables . Sources Critiques, extraites de Wikipédia Françoise de Sévigné, née à Paris le 10 octobre 1646 et morte le 13 août 1705 à Marseille, dans le quartier de Mazargues, comtesse de Grignan, est la principale destinataire des lettres de sa mère, Madame de Sévigné. Conjointe François Adhémar de Monteil de Grignan Parents Henri de Sévigné Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné Enfants Pauline de Simiane Marie-Blanche Louis-Provence … » Discussion sur le poème et sa supposée provenance – La version grivoise est-elle vraiment ancienne ? L’article dit Une vieille1 version grivoise a été adaptée par Guy Breton paroles, Raymond Legrand musique et Colette Renard interprétation2. » ↑ On peut lire une allusion à cette chanson dans Le Journal amusant 1/7/1893, p. 3 ↑ Album Chansons gaillardes de la vieille France 1960. Quelle est l’allusion du Journal amusant à une vieille chanson grivoise ? Ceci, peut-être Une carotte, c’est quand je dis à maman que je vais au cours et que je vais me balancer avec mon cousin Eugène » ? La ressemblance me semble bien mince. Dans la chanson grivoise, la fille se confie naïvement à sa mère, ici elle lui ment. D’après une recherche Google, cousin Eugène » se rencontrait dans le genre vaudevillesque dans les années 1810 et 1820, dans un contexte qui n’a rien à voir avec une parodie de Ah vous dirai-je maman ». Les 200 premiers résultats d’une recherche Google sur maman » et cousin Eugène » ne donnent pas la moindre trace d’un prototype de la version chantée par Colette Renard. Pour moi, le Journal amusant de 1893 ne prouve pas qu’une version grivoise ultérieurement adaptée par Guy Breton ait déjà existé en 1893. On lit sur divers sites Internet que la version grivoise, identique à celle que chantait Colette Renard, est l’œuvre de Mme de Grignan, fille de Mme de Sévigné, mais c’est certainement un bobard outre que la version originale est du 18e siècle et ne peut donc pas avoir été parodiée au 17e, la langue et surtout la versification de la version chantée par Colette Renard ne sont pas celles du 17e siècle. Même pour le 19e siècle, la versification de la version Colette Renard me semblerait bien relâchée mais bon, le vers libre » date des dernières années du 19e siècle, donc je n’insisterais pas là-dessus. Bref, il me semble que rien ne prouve que Guy Breton ait adapté une version grivoise préexistante. Notre article donne un lien vers une version grivoise publiée en 1834 Récit naïf d’un enfant rapporteur, Le chansonnier omnibus Paris, 1834, p. 62, mais cela n’a rien à voir avec la version de Breton. Marvoir discuter 14 décembre 2013 à 1119 CET. Vous semblez avoir raison; la confusion vient de l’erreur d’attribution de la chanson au mauvais album de Renard; voir —Toyotsu discuter 14 décembre 2013 à 1305 CET ci-dessus, des illustrations de M. Crespin, volontairement un peu décalées Premier Commentaire C’est comme la prétendue lettre à sa fille qui va se marier, dans laquelle madame de Sévigné raconte sa propre nuit de noces en donnant quelques conseils à celle qui est en principe vierge, pour faire jouir son mari et prendre elle même du plaisir. Elle est fausse et pourtant, circulant dans les cours de lycées, elle a fait bander bien des adolescents et mouiller bien des adolescentes. » FG 11 . création, Remerciements à FG, LP, FR pour leurs infos, correspondances et encouragements.
LÉcole Périmony est dirigée par des femmes et la parité est assurée au sein de notre équipe enseignante et de nos intervenant.e.s. Notre enseignement repose sur des valeurs fortes de travail, d'écoute, de bienveillance et d'exigence pour vous permettre de vous découvrir et de vous surpasser. Une école à echelle humaine avec un
Prévoyez une nuit de noces romantique et significative Les couples engagés passent beaucoup de temps à planifier pour le grand jour, mais tout le monde ne prévoit pas bien pour la grande nuit de noces. Cette fois seul ensemble après les festivités peut être incroyablement significatif et romantique. Conseils pour tirer le meilleur parti de votre nuit de noces Prenez votre temps Beaucoup de gens pensent qu'une nuit de noces signifie sauter dans le lit tout de suite. Mais cela vaut la peine de prendre quelques minutes pour parler de la magie de votre journée, des parties que vous aimez le plus et de ce que vous ressentez. Puisque le mariage se passe si vite, cela vaut la peine de prendre quelques instants pour se souvenir. Vous devriez également prendre quelques minutes pour définir la scène. Apportez votre musique stéréo et votre musique préférée, des fleurs, et même de l'huile de massage ou d'autres friandises pour rendre les choses particulièrement romantiques. Appréciez-vous en parlant de sauter dans le lit, vous pourriez être inquiet au sujet du sexe. Si vous êtes vierge, vous êtes probablement plein de questions et d'appréhensions. Si vous n'êtes pas vierge, vous pourriez ressentir de la pression pour avoir des relations sexuelles nocturnes spéciales. Peu importe l'expérience que vous avez, vous devez enlever la pression! Au lieu de cela, concentrez-vous à vous amuser. Si vous finissez par consommer le mariage lors de votre nuit de noces, génial! Sinon, il y a une vie devant toi. Pour plus de conseils sur la jouissance du sexe pour la première fois lors de votre nuit de noces, consultez Wedding Night Sex Tips pour les vierges . Emballez un sac Il est arrivé à plus de quelques épouses se réveiller le matin après le mariage, seulement pour se rendre compte qu'ils n'ont pas de vêtements de rechange - seulement leur robe de mariée! Ils ont une longue et légèrement embarrassant se promener dans le hall de l'hôtel devant eux et une maison inconfortable. Alors soyez intelligent et emportez un sac de vêtements décontractés, des articles de toilette et une paire de chaussures confortables. Puisque la plupart des robes de mariée exigent des vêtements de base constructifs spéciaux comme les soutiens-gorge et les ceintures à longues lignes, assurez-vous d'apporter un soutien-gorge régulier. Vous pouvez également apporter un maillot de bain si votre hôtel dispose d'une piscine ou d'un bain à remous. Soyez prudent Ne pas boire et conduire, surtout le soir de votre mariage. Si vous n'avez pas de limousine ou d'ami pour vous conduire, assurez-vous de ne pas trop boire voire pas du tout à la réception de mariage . Je sais que cela semble être du bon sens, mais vous seriez surpris de voir combien de couples ne prévoient pas d'avance pour cela. Et une nuit de noces dangereuse n'est pas une bonne nuit de noces. Mais aussi, l'alcool peut vous empêcher d'avoir vraiment de bonnes nuits de noces ! Avoir un casse-croûte Il est vrai que la plupart des couples mangent à peine à leur réception de mariage. Ils sont trop occupés à parler, à rire et à danser pour faire quelque chose d'aussi banal que de s'asseoir pour manger. Alors, quand tout est fini, ils se rendent compte qu'ils sont affamés. Peut-être que la fête de mariage ou quelques amis peuvent judicieusement emballer une bouteille de champagne et un panier de collations et de fruits pour l'hôtel. Ou, votre lieu de mariage peut même être prêt à mettre en place des boîtes à emporter de votre repas de mariage, de sorte que vous pouvez profiter d'un festin dans votre suite d'hôtel. Il pourrait également être amusant de passer par une fenêtre de drive-through dans votre robe de mariée, ou même d'aller à un restaurant de 24 heures encore habillé de votre parure de mariage. Plus important encore, faites votre propre nuit de noces. Ne sentez pas de pression pour que ce soit parfait ou juste comme quelqu'un d'autre. Si vous prenez le temps de faire des souvenirs, ce sera mémorable.
Unenuit de noces / Charles Mérouvel (C. Chartier) Date de l'édition originale : 1888 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Françoise de Rochechouart de Mortemart, mieux connue sous le nom de Madame de Montespan, est sans aucun doute la plus volcanique de toutes les favorites et maîtresses de Louis XIV. Gloire, amour, disgrâce, accusation,… La vie de La Montespan est des plus mouvementées. Découvrez le portrait de Madame de Montespan, illustre femme de l’Ancien Régime devenue la maîtresse de Louis XIV. Naissance et jeunesse à la campagne La future Madame de Montespan voit le jour dans le Poitou Nous sommes en octobre 1640 à Lussac-les-Châteaux, un petit village du bas Poitou. Françoise de Rochechouart de Mortemart, future Marquise de Montespan, voit le jour dans un ancien hôtel particulier de la famille. Le 5 octobre, la jeune enfant se voit baptisée dans l’église Saint-Maixent par le père Tartaud, comme l’atteste les lignes suivantes “Le vendredi cinquiesme jour d’octobre mil six cent quarante a esté baptisée françoise de rochechouard, fille de gabriel de rochechouard chevallyer des ordres du roy conseiller En ses conseils d’estat Et prince premier gentihomme de la chambre de Sa majesté seigneur marqui de morthemart lussac le chasteau aultres places et prince de tonai charante et de dame dianne de grandsaigne et ont esté ses parrins et marraine nicolla rozet Et françoise massoullard qui ne scavait signer.” Rochechouart, une des plus anciennes familles nobles La famille de Rochechouart est l’une des plus illustres familles du royaume. On remonte ses traces jusqu’au Xème siècle, c’est donc l’une des plus anciennes lignées nobles de France. Les différents membres de la tribu ont d’ailleurs une haute opinion de leurs origines, qui se reflètent à merveille dans leur devise “Ante mare undae” qui signifie “avant la mer, les ondes”, et qu’un poète a traduit ainsi “Avant que la mer fût au monde, Rochechouart portait les ondes”. C’est dans ce contexte que la future Madame de Montespan évolue, entourée de ses trois frères et sœurs. Blason de la famille de Rochechouart L’éducation de Françoise de Rochechouart Françoise vit une enfance heureuse et agréable dans son village natal de Lussac-les-Châteaux. Ses parents Gabriel et Diane sont régulièrement en déplacement au Louvre pour honorer leurs devoirs auprès de la famille royale. La jeune fille est alors confiée à la “Nono”, la Troubat ou encore la Gailledrat, les domestiques. A 12 ou 13 ans, la future Madame de Montespan est envoyée au couvent Sainte-Marie de Saintes pour y apprendre tout ce qu’une jeune fille noble doit connaître. Son entrée à la Cour de France A la fin de son apprentissage, il est temps pour la belle Rochechouart de faire son entrée dans le grand monde. Avec l’âge la future Marquise se révèle être une femme à la beauté inégalable et au caractère bien trempé. Elle a hérité des Mortemart cet esprit aiguisé et piquant, qui fera sa renommée auprès de ses courtisans et qui plaira tant à Louis XIV. Alors qu’elle n’a que 20 ans, la jeune femme intègre la Cour sur les recommandations de ses parents. Le roi de France vient d’épouser l’infante Marie-Thérèse d’Autriche. Anne d’Autriche, la reine-mère, nomme Françoise demoiselle d’honneur de la nouvelle reine de France. Son entrée à la Cour est remarquée, sa beauté sulfureuse en éblouit plus d’un. Mais fraîchement sortie du couvent, la future Mme de Montespan est encore timide et réservée. Son mariage avec le marquis de Montespan Les fiançailles troublées de Madame de Montespan Il est temps de penser à l’avenir ! Ses parents décident de la fiancer à Louis-Alexandre de la Trémoïlle, marquis de Noirmoutiers. Ce bel homme se révèle être un très bon parti, et François ne semble pas insensible à son charme. Mais le destin bascule le 20 janvier 1663 lorsque Louis-Alexandre prend part dans une querelle impliquant son beau-frère, qui se termine à l’épée. Contrarié, Louis XIV décide d’exiler les fautifs. Françoise de Rochechouart de Mortemart voit alors son futur mariage partir en fumée. Mais le fiancé est très vite remplacé par Louis-Henry de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan. Un mariage difficile pour la future favorite Le mariage est célébré le 6 février 1663 à Saint-Sulpice, faisant de Françoise la marquise de Montespan. Jean-Christian Petitfils nous raconte, dans son œuvre “Madame de Montespan” une anecdote intéressante. En arrivant à l’église, la future mariée se rend compte que les coussins sur lesquels ils doivent s’agenouiller, appelés les carreaux, avaient été oubliés. Elle envoie donc quelqu’un les chercher, qui revient avec…les coussins des chiens. La future marquise ne se rend compte de cette erreur qu’après l’Evangile. Les débuts du couple sont difficiles. Très vite après les noces, Madame de Montespan retourne à sa vie à la cour, où elle se plaît à se produire et à se montrer auprès des courtisans. Elle s’entoure rapidement d’illustres esprits qui attirent son intérêt. Très rapidement, Françoise abandonne son prénom d’origine au profit de celui d’Athénaïste, qui va se transformer en Athénaïs. C’est pour cela que vous la connaissez sans doute mieux sous le nom d’Athénaïs de Montespan. Portrait du Marquis de Montespan Le marquis de Montespan, un époux médiocre en recherche de fortune Quant à M. de Montespan, n’ayant aucune fonction à la cour, il ne peut pas accompagner son épouse à sa guise. Une certaine jalousie s’empare de cet homme au caractère ambitieux et avide. Il accepte difficilement de voir son épouse Madame de Montespan évoluer et briller auprès de la Cour de France, pendant que lui reste dans leur demeure parisienne. Il décide alors de se porter volontaire dans le conflit avec la Lorraine. Il saute sur l’occasion pour contracter plusieurs emprunts – le marquis de Montespan est connu pour être particulièrement dépensier. En partant guerroyer, l’époux Montespan espère se faire une fortune, et satisfaire son ambition. Mais le marquis revient auprès de sa femme encore plus pauvre qu’il ne l’était en partant. De ce mariage, deux enfants vont naître. Marie-Christine voit le jour 9 mois après leur union, le 17 novembre 1663. En 1665, c’est Louis-Antoine duc d’Antin qui vient agrandir la tribu. Après ses accouchements, Athénaïs retourne très vite à ses occupations à la Cour. Elle n’est pas heureuse avec son mari, et ne supporte plus sa médiocrité. Le ménage est criblé de dettes. Elle préfère la compagnie des dames de la Cour. Portrait de Louis-Antoine duc d’Antin Madame de Montespan devient demoiselle d’honneur Madame de Montespan va d’ailleurs œuvrer pour s’offrir un avenir meilleur. En se mariant, elle perd la fonction de demoiselle d’honneur de Marie-Thérèse d’Autriche, l’une des épouses de Louis XIV. Grâce à son amitié avec Monsieur, Philippe d’Orléans, frère du roi, elle devient dame d’honneur de la reine de France. C’est ainsi que la sulfureuse Athénaïs de Montespan va se rapprocher du roi Louis XIV, pour devenir sa plus grande favorite. Même si la Montespan se plaît à briller dans cette cour où la galanterie est monnaie courante, elle montre un comportement irréprochable. Sa sagesse et sa vertu la définissent parfaitement. Madame de Montespan et Louis XIV, un amour passionnel Louis XIV remarque la sulfureuse Athénaïs Nous sommes à l’automne 1666. Louis XIV commence à se lasser de sa favorite Louise de la Vallière. En rendant visite à son épouse, le roi remarque cette belle blonde au caractère fougueux, alors âgée de 26 ans. Le duc d’Enghien, en novembre 1666, nous rapporte ces quelques lignes “On veut dire à la cour qu’il songe un peu à Madame de Montespan et, pour dire la vérité, elle le mériterait bien car on ne peut avoir plus d’esprit ni plus de beauté qu’elle en a, mais je n’ai pourtant rien remarqué là-dessus”. Très vite, Louis XIV cherche la compagnie de Madame de Montespan, que l’on dit être “la plus belle femme de la Cour”. Mais Athénaïs, faisant preuve de vertu, souhaite une relation basée sur l’esprit plutôt que la chair. Elle commence par résister au roi, allant jusqu’à demander conseil à son époux, l’informant de l’insistance du souverain. L’épouse Montespan ne reçoit aucune réponse de la part de son mari. Le prendra-t-elle comme une autorisation à céder au roi ? Madame de Montespan cède aux avances du roi Louis XIV Après plusieurs mois à œuvrer pour la conquête de celle qui hante toutes ses pensées, le roi Louis XIV se voit récompensé. L’historien Jean-Christian Petitfils nous raconte que Madame de Montespan aurait cédé aux avances de Louis XIV “vraisemblablement à l’étape d’Avesnes, entre le 9 et le 14 juin”. On raconte que pendant 3 jours durant, les deux jeunes amants s’adonnent aux plaisirs d’être ensemble, et rien qu’ensemble. Le roi reste enfermé dans sa chambre, et la Montespan ne se présente pas auprès de la reine. Toutefois prise de remords, la pieuse marquise de Montespan se rend quelques jours plus tard à Notre-Dame-de-Liesse pour se confesser…en compagnie de Louise de la Vallière. “L’époque des trois reines” Mais ces remords ne vont pas l’empêcher de retourner dans les bras du roi. En compagnie de Madame de Montespan, Louis XIV évolue pour devenir un homme confiant et assuré. Quant à Athénaïs, la femme pieuse et vertueuse se transforme en une femme ambitieuse, désireuse de se frayer un chemin vers le coeur du roi. Car dans son cœur, Louise de la Vallière y tient encore une place importante. C’est alors un véritable ménage à 3 qui se dessine sous les yeux des courtisans – et ce sans compter la place de la reine de France. Si au début de sa relation avec le roi, Athénaïs se veut amicale avec Louise, cette amitié ne dure qu’un temps. Louis XIV ne veut pas se séparer de sa première favorite, tout en s’adonnant aux plaisirs avec la Montespan. C’est “l’époque des trois reines” qui se met en place. Il n’est pas rare de voir le monarque de France se déplacer en carrosse, accompagné de son épouse Marie-Thérèse, ainsi que de ses deux maîtresses, Madame de Montespan et Louise de la Vallière. Mais rapidement, le caractère endiablé d’Athénaïs va évincer la réservée Louise. Elle n’hésite pas à lui infliger les pires humiliations et à la “traiter comme une domestique”. Louise de la Vallière va finir par se retirer dans un couvent, avec l’approbation de son ancien amant. La Marquise de MontespanLa Duchesse de la Vallière par Pierre MignardMarie-Thérèse, reine de France par Henri et Charles Beaubrun Le mari cocufié évincé La relation entre Louis XIV et la marquise de Montespan se révèle rapidement au grand jour, et sous les yeux du marquis de Montespan. Ce mari cocufié ne tarde pas à faire parler de lui. Les premiers mois, le marquis s’est naturellement effacé, espérant peut-être profiter du succès de son épouse, et enfin avoir la fortune tant attendue. Mais il n’en est rien ! Il se décide alors à faire un esclandre à la cour. Il provoque alors de nombreux scandales, et va même jusqu’à insulter son épouse. Agacé, Louis XIV décide de le faire enfermer quatre jours durant Fort-l’Évêque, avant d’exiger de lui qu’il se retire sur ses terres. Les amants peuvent maintenant s’adonner à la passion qui les anime, sans se cacher. La marquise donne sept enfants à Louis XIV Cette passion va rapidement porter ses fruits. En mars 1669, le premier des enfants de Madame de Montespan et Louis XIV voit le jour. Le premier d’une longue liste, car la marquise donne naissance à sept enfants, dont quatre vont survivre et seront légitimés par le roi dont le Duc du Maine, le comte de Vexin et Mlle de Nantes. Devenue la nouvelle favorite officielle de Louis XIV, il est toutefois nécessaire de garder secret ses naissances. Grossesses dissimulées, accouchements loin de la cour, tout est mis en œuvre pour que les enfants du roi et de sa maîtresse soient éloignés. Il est donc important de trouver une personne de confiance pour veiller sur eux et assurer leur éducation. Le choix se porte sur une fidèle amie de Mme de Montespan Françoise d’Aubigné, Madame Scarron, future Madame de Maintenon. Athénaïs de Montespan a fait la connaissance de Françoise quelques années auparavant à l’hôtel d’Albret, et l’a revue lors d’une fête à Versailles le 18 juillet 1668. Ces deux femmes d’esprit aiment converser ensemble. La veuve Scarron présente toutes les qualités requises pour tenir ce rôle de gouvernante pieuse, instruite, sans enfant. Madame de Montespan ne voit pas en elle une potentielle rivale. Qui aurait imaginé à ce moment-là que Françoise deviendrait l’épouse secrète de Louis XIV quelques années plus tard ? Madame de Montespan et ses enfants – Musée du Louvre Entre gloire et caprices Pendant de nombreuses années, la marquise de Montespan fait le bonheur de son bien-aimé roi. Après ses nombreux accouchements, elle retrouve le lit de son amant et le divertit par son esprit vif. “Athénaïs contribue à la gloire de Louis XIV”, et le roi en retour fait vivre un véritable conte de fée à sa chère et tendre. Il cède à tous ses caprices, aussi nombreux soient-ils ! Appartement plus grand que la reine au château de Saint-Germain, Trianon de porcelaine à Versailles, construction du château de Clagny rien n’est trop beau pour la favorite. Même si Madame de Montespan dévoile un caractère capricieux, elle joue un rôle important dans l’essor de la culture et de l’art à la Cour de France. Elle se porte garante de nombreux artistes Corneille, Molière ou encore Jean-Baptiste Lully. Des noms qui résonnent encore dans nos esprits. La marquise se trouve être le véritable soleil de cette cour de France, même si nombreux sont ceux qui craignent son esprit aiguisé. La favorite perd les faveurs de Louis XIV Les rivalités entre Madame de Montespan et Angélique Malgré un bonheur certain, le roi Louis XIV aime à batifoler ailleurs, provoquant de nombreuses crises de colère d’Athénaïs. L’une des maîtresses de Louis XIV va provoquer chez la Montespan une jalousie folle. Il s’agit d’Angélique, Melle de Fontanges. Le roi se prend d’une véritable passion pour cette jeune femme âgée d’à peine 18 ans le roi en a alors 41. Pour calmer la colère de sa favorite, le roi offre à Madame de Montespan la charge de surintendante de la reine qu’elle réclamait depuis longtemps. Mais ce cadeau ne reflète en rien l’amour du roi pour Athénaïs. Au contraire, il est annonciateur d’un déclin. Un événement va pourtant provoquer sa perte définitive. Angélique, nouvelle bien-aimée de sa Majesté, est prise d’un mal épouvantable à la suite de son accouchement. La jeune femme se voit dépérir à petit feu, et finit par s’éteindre le 28 juin 1681 à seulement 20 ans. Les circonstances de sa mort sont douteuses, et font penser à une mort volontaire. Qui pourrait en vouloir à Melle de Fontanges au point de la faire assassiner ? Les soupçons se portent immédiatement vers Mme de Montespan. C’est le début de l’Affaire des Poisons. L’Affaire des Poisons Dans les années 1670, un mal saisit la Cour de France. De nombreux nobles font appel à la sorcellerie et à l’empoisonnement pour atteindre leur objectif. Une femme est au coeur de toute cette affaire Catherine Deshayes, mieux connue sous le nom de La Voisin, l’une des sorcières les plus connues. Poudres d’amour, poisons, avortement, sorcellerie, La Voisin fonde un véritable empire. Ses clients ? De nombreux nobles de la Cour de France. La sorcière est finalement arrêtée et exécutée, après avoir donné une liste de noms de ses clients. Le nom de la Montespan n’est à ce moment-là pas cité. Athénaïs se pense à l’abri de tout soupçon. Mais c’était sans compter sur la fille de La Voisin qui informe les enquêteurs de la participation de Madame de Montespan à une messe noire. De la disgrâce à la pénitence Déjà en disgrâce auprès du roi, la marquise est accusée d’avoir eu recours à des poisons et filtres d’amour. Horrifié, Louis XIV décide de faire supprimer toutes les preuves, pour épargner celle qui jadis à faire battre son cœur. Même si Madame de Montespan ne risque pas l’échafaud, elle a définitivement perdu l’amour du roi et perd son statut de favorite. Les faveurs de Louis XIV vont maintenant à Madame de Maintenon, au grand désespoir d’Athénaïs. Priée de quitter ses appartements proches de ceux du roi pour se rendre au rez-de-chaussée, la marquise pense à son avenir. Dénuée depuis toujours d’une quelconque fibre maternelle, elle souhaite se rattraper en obtenant de bons mariages pour ses enfants. Après avoir vécu une existence de péché, l’ancienne favorite se décide à retrouver le chemin vers Dieu. Elle enchaîne les séjours de pénitence, se rendant par exemple à l’abbaye de Fontevraud. Au début de l’année 1707, alors qu’elle est âgée de 67 ans, Madame de Montespan propose à la duchesse de Noailles d’accompagner son mari à Bourbon, haut lieu de cure. Durant son séjour, la marquise est prise de malaises. Les médecins ne sont pas confiants sur le fait qu’elle se rétablisse. Athénaïs fait alors venir ses domestiques et confesse devant tout le monde ses péchés d’ancienne favorite. Entourée de son fils le Duc d’Antin, Madame de Montespan s’éteint dans la nuit du 26 au 27 mai 1707 vers 3h du matin. L’annonce de son décès à la Cour de Versailles laisse de marbre. En apprenant la nouvelle, le roi Louis XIV ne montrera aucune émotion, le souvenir de sa plus grande favorite étant loin. Seule Madame de Maintenon montrera une certaine tristesse. YF4m. 219 3 344 82 39 208 192 280 355

conseils pour une nuit de noces madame de sévigné