766k Likes, 560 Comments - Lilia Bouyahiaoui Ù„ÙŠÙ„ÙŠŰ§ ŰšÙˆÙŠŰ­ÙŠŰ§ÙˆÙŠ (@liliabouyahiaoui) on Instagram: “Mon petit prince grandit tellement vite ♄
Chapitre 1 Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la ForĂȘt Vierge qui s'appelait"Histoires VĂ©cues". Ça reprĂ©sentait un serpent boa qui avalait un fauve. VoilĂ  la copie du dessin. On disait dans le livre "Les serpents boas avalent leur proie tout entiĂšre, sans la mĂącher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion." J'ai alors beaucoup rĂ©flĂ©chi sur les aventures de la jungle et, Ă  mon tour, j'ai rĂ©ussi, avec un crayon de couleur, Ă  tracer mon premier dessin. Mon dessin numĂ©ro i. Il Ă©tait comme ça J'ai montrĂ© mon chef-d'oeuvre aux grandes personnes et je leur ai demandĂ© si mon dessin leur faisait peur. Elles m'ont rĂ©pondu "Pourquoi un chapeau ferait-il peur ?" Mon dessin ne reprĂ©sentait pas un chapeau. Il reprĂ©sentait un serpent boa qui digĂ©rait un Ă©lĂ©phant. J'ai alors dessinĂ© l'intĂ©rieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d'explications. Mon dessin numĂ©ro 2 Ă©tait comme ça Les grandes personnes m'ont conseillĂ© de laisser de cĂŽtĂ© les dessins de serpents boas ouverts ou fermĂ©s, et de m'intĂ©resser plutĂŽt Ă  la gĂ©ographie, Ă  l'histoire, au calcul et Ă  la grammaire. C'est ainsi que j'ai abandonnĂ©, Ă  l'Ăąge de six ans, une magnifique carriĂšre de peintre. J'avais Ă©tĂ© dĂ©couragĂ© par l'insuccĂšs de mon dessin numĂ©ro i et de mon dessin numĂ©ro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. J'ai donc dĂ» choisir un autre mĂ©tier et j'ai appris Ă  piloter des avions. J'ai volĂ© un peu partout dans le monde. Et la gĂ©ographie, c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaĂźtre, du premier coup d'oeil la Chine de l'Arizona. C'est trĂšs utile, si l'on est Ă©garĂ© pendant la nuit. J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sĂ©rieux. J'ai beaucoup vĂ©cu chez les grandes personnes. Je les ai vues de trĂšs prĂšs. Ça n'a pas trop amĂ©liorĂ© mon opinion. Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisais l'expĂ©rience sur elle de mon dessin numĂ©ro i que j'ai toujours conservĂ©. Je voulais savoir si elle Ă©tait vraiment comprĂ©hensive. Mais toujours elle me rĂ©pondait "C'e§t un chapeau."Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forĂȘts vierges, ni d'Ă©toiles. Je me mettais Ă  sa portĂ©e. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne Ă©tait bien contente de connaĂźtre un homme aussi raisonnable. Chapitre 2 J'ai ainsi vĂ©cu seul, sans personne avec qui parler 'vĂ©ritablement, jusqu'Ă  une panne dans le dĂ©sert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'Ă©tait cassĂ©e dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mĂ©canicien, ni passagers, je me prĂ©parai Ă  essayer de rĂ©ussir, tout seul, une rĂ©paration difficile. C'Ă©tait pour moi une question de vie ou de mort. J'avais Ă  peine de l'eau Ă  boire pour huit jours, Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable Ă  mille milles de toute terre habitĂ©e. J'Ă©tais bien plus isolĂ© qu'un naufragĂ© sur un radeau au milieu de l'OcĂ©an. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drĂŽle de petite voix m'a rĂ©veillĂ©. Elle disait - S'il vous plaĂźt... dessine-moi un mouton ! - Dessine-moi un mouton... J'ai sautĂ© sur mes pieds comme si j'avais Ă©tĂ© frappĂ© par la foudre. J'ai bien frottĂ© mes yeux. J'ai bien regardĂ©. Et j'ai vu un petit bonhomme tout Ă  fait extraordinaire qui me considĂ©rait gravement. VoilĂ  le meilleur portrait que, plus tard, j'ai rĂ©ussi Ă  faire de lui. Mais mon dessin, bien sĂ»r, est beaucoup moins ravissant que le modĂšle. Ce n'est pas ma faute. J'avais Ă©tĂ© dĂ©couragĂ© dans ma carriĂšre de peintre par les grandes personnes, Ă  l'Ăąge de six ans, et je n'avais rien appris Ă  dessiner, sauf les boas fermĂ©s et les boas ouverts. je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d'Ă©tonnement. N'oubliez pas que je me trouvais Ă  mille milles de toute rĂ©gion habitĂ©e. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni Ă©garĂ©, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n'avait en rien l'apparence d'un enfant perdu au milieu du dĂ©sert, Ă  mille milles de toute rĂ©gion habitĂ©e. Quand je rĂ©ussis enfin Ă  parler, je lui dis - Mais... qu'est-ce que tu fais lĂ  ? Et il me rĂ©pĂ©ta alors, tout doucement, comme une chose trĂšs sĂ©rieuse - S'il vous plaĂźt... dessine-moi un mouton... Quand le mystĂšre est trop impressionnant, on n'ose pas dĂ©sobĂ©ir. Aussi absurde que cela me semblĂąt Ă  mille milles de tous les endroits habitĂ©s et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j'avais surtout Ă©tudiĂ© la gĂ©ographie, l'histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme avec un peu de mauvaise humeur que je ne savais pas dessiner. Il me rĂ©pondit - ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton. Comme je n'avais jamais dessinĂ© un mouton je refis, pour lui, l'un des deux seuls dessins dont j'Ă©tais capable. Celui du boa fermĂ©. Et je fus stupĂ©fait d'entendre le petit bonhomme me rĂ©pondre - Non ! Non 1 je ne veux pas d'un Ă©lĂ©phant dans un boa. Un boa c'est trĂšs dangereux, et un Ă©lĂ©phant c'est trĂšs encombrant. Chez moi c'est tout petit. J'ai besoin d'un mouton. Dessine-moi un mouton. Alors j'ai dessinĂ©. Il regarda attentivement, puis - Non! Celui-lĂ  est dĂ©jĂ  trĂšs malade. Fais-en un autre. Je dessinai Mon ami sourit gentiment, avec indulgence - Tu vois bien... ce n'est pas un mouton, c'est un bĂ©lier. Il a des cornes... Je refis donc encore mon dessin Mais il fut refusĂ©, comme les prĂ©cĂ©dents - Celui-lĂ  est trop vieux. je veux un mouton qui vive longtemps. Alors, faute de patience, comme j'avais hĂąte de commencer le dĂ©montage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci. Et je lançai - ça c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans. Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge - C'est tout Ă  fait comme ça que je le Voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe Ă  ce mouton ? - Pourquoi ? - Parce que chez moi c'est tout petit... - Ça suffira sĂ»rement. je t'ai donnĂ© un tout petit mouton. Il pencha la tĂȘte vers le dessin - Pas si petit que ça... Tiens Il s'est endormi... Et c'est ainsi que je fis la connaissance du petit prince. Chapitre 3 Il me fallut longtemps pour comprendre d'oĂč il venait. Le petit prince, qui me posait beaucoup de questions, ne semblait jamais entendre les miennes. Ce sont des mots prononcĂ©s par hasard qui, peu Ă  peu, m'ont tout rĂ©vĂ©lĂ©. Ainsi, quand il aperçut pour la premiĂšre fois mon avion je ne dessinerai pas mon avion, c'est un dessin beaucoup trop compliquĂ© pour moi il me demanda - Qu'est-ce que c'est que cette chose-lĂ  ? - Ce n'est pas une chose. Ça vole. C'est un avion. C'est mon avion. Et j'Ă©tais fier de lui apprendre que je volais. Alors il s'Ă©cria - Comment ! Tu es tombĂ© du ciel ? - Oui, fis-je modestement. - Ah 1 ça c'est drĂŽle... Et le petit prince eut un trĂšs joli Ă©clat de rire qui m'irrita beaucoup. Je dĂ©sire que l'on prenne mes malheurs au sĂ©rieux. Puis il ajouta - Alors, toi aussi tu viens du ciel 1 De quelle planĂšte es-tu ? J'entrevis aussitĂŽt une lueur, dans le mystĂšre de sa prĂ©sence, et j'interrogeai brusquement - Tu viens donc d'une autre planĂšte ? Mais il ne me rĂ©pondit pas. Il hochait la tĂȘte doucement tout en regardant mon avion - C'est vrai que, lĂ -dessus, tu ne peux pas venir de bien loin... Et il s'enfonça dans une rĂȘverie qui dura longtemps. Puis, sortant mon mouton de sa poche, il se plongea dans la contemplation de son trĂ©sor. Vous imaginez combien j'avais pu ĂȘtre intriguĂ© par cette demi confidence sur"les autres planĂštes". Je m'efforçai donc d'en savoir plus long - D'oĂč viens-tu, mon petit bonhomme ? OĂč est-ce"chez toi"? OĂč veux-tu emporter mon mouton ? Il me rĂ©pondit aprĂšs un silence mĂ©ditatif - Ce qui est bien, avec la caisse que tu m'as donnĂ©e, c'est que, la nuit, ça lui servira de maison. - Bien sĂ»r. Et si tu es gentil, je te donnerai aussi une corde pour l'attacher pendant le jour. Et un piquet. La proposition parut choquer le petit prince - L'attacher ? Quelle drĂŽle d'idĂ©e ! - Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe oĂč, et il se perdra... Et mon ami eut un nouvel Ă©clat de rire - Mais oĂč veux-tu qu'il aille ? - N'importe oĂč. Droit devant lui... Alors le petit prince remarqua gravement - ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi Et, avec un peu de mĂ©lancolie, peut-ĂȘtre, il ajouta - Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin... chapitre 4 J'avais ainsi appris une seconde chose trĂšs importante C'est que sa planĂšte d'origine Ă©tait Ă  peine plus grande qu'une maison ! Ça ne pouvait pas m'Ă©tonner beaucoup. Je savais bien qu'en dehors des grosses planĂštes comme la Terre, Jupiter, Mars, VĂ©nus, auxquelles on a donnĂ© des noms, il y en a des centaines d'autres qui sont quelquefois si petites qu'on a beaucoup de mal Ă  les apercevoir au tĂ©lescope. Quand un astronome dĂ©couvre l'une d'elles, il lui donne pour nom un numĂ©ro. Il l'appelle par exemple "l'astĂ©roĂŻde 3251". J'ai de sĂ©rieuses raisons de croire que la planĂšte d'oĂč venait le petit prince est l'astĂ©roĂŻde B 612. Cet astĂ©roĂŻde n'a Ă©tĂ© aperçu qu'une fois au tĂ©lescope, en 1909 par un astronome turc. Il avait fait alors une grande dĂ©monstration de sa dĂ©couverte Ă  un CongrĂšs International d'Astronomie. Mais personne ne l'avait cru Ă  cause de son costume. Les grandes personnes sont comme ça. Heureusement pour la rĂ©putation de l'astĂ©roĂŻde B 612 un dictateur turc imposa Ă  son peuple, sous peine de mort, de s'habiller Ă  l'europĂ©enne. L'astronome refit sa dĂ©monstration en 1920 dans un habit trĂšs Ă©lĂ©gant. Et cette fois-ci tout le monde fut de son avis. Si je vous ai racontĂ© ces dĂ©tails sur l'astĂ©roĂŻde B 612 et si je vous ai confiĂ© son numĂ©ro, c'est Ă  cause des grandes personnes. Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais"Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu'il prĂ©fĂšre ? Est-ce qu'il collectionne les papillons ?"Elles vous demandent"Quel Ăąge a-t-il ? Combien a-t-il de frĂšres ? Combien pĂšse-t-il ? Combien gagne son pĂšre ?"Alors seulement elles croient le connaĂźtre. Si vous dites aux grandes personnes "J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des gĂ©raniums aux fenĂȘtres et des colombes sur le toit..."Elles ne parviennent pas Ă  s'imaginer cette maison. Il faut leur dire "J'ai vu une maison de cent mille francs."Alors elles s'Ă©crient "Comme c'est joli !" Ainsi, si vous leur dites "La preuve que le petit prince a existĂ© c'est qu'il Ă©tait ravissant, qu'il riait, et qu'il voulait un mouton. Quand on veut un mouton, c'est la preuve qu'on existe", elles hausseront les Ă©paules et vous traiteront d'enfant! Mais si vous leur dites "La planĂšte d'oĂč il venait est l'astĂ©roĂŻde B 612", alors elles seront convaincues, et elles vous laisseront tranquille avec leurs questions. Elles sont comme ça. Il ne faut pas leur en vouloir. Les enfants doivent ĂȘtre trĂšs indulgents envers les grandes personnes. Mais, bien sĂ»r, nous qui comprenons la vie, nous nous moquons bien des numĂ©ros ! J'aurais aimĂ© commencer cette histoire Ă  la façon des contes de fĂ©es. J'aurais aimĂ© dire "Il Ă©tait une fois un petit prince qui habitait une planĂšte Ă  peine plus grande que lui, et qui avait besoin d'un ami..."Pour ceux qui comprennent la vie, ça aurait eu l'air beaucoup plus vrai. Car je n'aime pas qu'on lise mon livre Ă  la lĂ©gĂšre. J'Ă©prouve tant de chagrin Ă  raconter ces souvenirs. Il y a six ans dĂ©jĂ  que mon ami s'en est allĂ© avec son mouton. Si j'essaie ici de le dĂ©crire, c'est afin de ne pas l'oublier. C'est triste d'oublier un ami. Tout le monde n'a pas eu un ami. Et je puis devenir comme les grandes personnes qui ne s'intĂ©ressent plus qu'aux chiffres. C'est donc pour ça encore que j'ai achetĂ© une boĂźte de couleurs et des crayons. C'est dur de se remettre au dessin, Ă  mon Ăąge, quand on n'a jamais fait d'autres tentatives que celle d'un boa fermĂ© et celle d'un boa ouvert, Ă  l'Ăąge de six ans ! J'essaierai, bien sĂ»r, de faire des portraits le plus ressemblants possible. Mais je ne suis pas tout Ă  fait certain de rĂ©ussir. Un dessin va, et l'autre ne ressemble plus. Je me trompe un peu aussi sur la taille. Ici le petit prince est trop grand. LĂ  il est trop petit. J'hĂ©site aussi sur la couleur de son costume. Alors je tĂątonne comme ci et comme ça, tant bien que mal. Je me tromperai enfin sur certains dĂ©tails plus importants. Mais ça, il faudra me le pardonner. Mon ami ne donnait jamais d'explications. Il me croyait peut-ĂȘtre semblable Ă  lui. Mais moi, malheureusement, je ne sais pas voir les moutons Ă  travers les caisses. Je suis peut-ĂȘtre un peu comme les grandes personnes. J'ai dĂ» vieillir. Chapitre 5 Chaque jour j'apprenais quelque chose sur la planĂšte, sur le dĂ©part, sur le voyage. Ça venait tout doucement, au hasard des rĂ©flexions. C'est ainsi que, le troisiĂšme jour, je connus le drame des baobabs. Cette fois-ci encore ce fut grĂące au mouton, car brusquement le petit prince m'interrogea, comme pris d'un doute grave - C'est bien vrai, n'est-ce pas, que les moutons mangent les arbustes ? - Oui. C'est vrai. - Ah ! Je suis content. Je ne compris pas pourquoi il Ă©tait si important que les moutons mangeassent les arbustes. Mais le petit prince ajouta - Par consĂ©quent ils mangent aussi les baobabs ? Je fis remarquer au petit prince que les baobabs ne sont pas des arbustes, mais des arbres grands comme des Ă©glises et que, si mĂȘme il emportait avec lui tout un troupeau d'Ă©lĂ©phants, ce troupeau ne viendrait pas Ă  bout d'un seul baobab. L'idĂ©e du troupeau d'Ă©lĂ©phants fit rire le petit prince - Il faudrait les mettre les uns sur les autres... Mais il remarqua avec sagesse - Les baobabs, avant de grandir, ça commence par ĂȘtre petit. - C'est exact ! Mais pourquoi veux-tu que tes moutons mangent les petits baobabs ? Il me rĂ©pondit"Ben! Voyons!"Comme s'il s'agissait lĂ  d'une Ă©vidence. Et il me fallut un grand effort d'intelligence pour comprendre Ă  moi seul ce problĂšme. Et en effet, sur la planĂšte du petit prince, il y avait comme sur toutes les planĂštes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes. Par consĂ©quent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mauvaises herbes. Mais les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu'Ă  ce qu'il prenne fantaisie Ă  l'une d'elles de se rĂ©veiller... Alors elle s'Ă©tire, et pousse d'abord timidement vers le soleil une ravissante petite brindille inoffensive. S'il s'agit d'une brindille de radis ou de rosier, on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s'il s'agit d'une mauvaise plante, il faut arracher la plante aussitĂŽt, dĂšs qu'on a su la reconnaĂźtre. Or il y avait des graines terribles sur la planĂšte du petit prince... c'Ă©taient les graines de baobabs. Le sol de la planĂšte en Ă©tait infestĂ©. Or un baobab, si l'on s'y prend trop tard, on ne peut jamais plus s'en dĂ©barrasser. Il encombre toute la planĂšte. Il la perfore de ses racines. Et si la planĂšte est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font Ă©clater. "C'est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminĂ© sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planĂšte. Il faut s'astreindre rĂ©guliĂšrement Ă  arracher les baobabs dĂšs qu'on les distingue d'avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont trĂšs jeunes. C'est un travail trĂšs ennuyeux, mais trĂšs facile." Et un jour il me conseilla de m'appliquer Ă  rĂ©ussir un beau dessin, pour bien faire entrer ça dans la tĂȘte des enfants de chez moi."S'ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvĂ©nient de remettre Ă  plus tard son travail. Mais, s'il s'agit des baobabs, c'est toujours une catastrophe. J'ai connu une planĂšte, habitĂ©e par un paresseux. Il avait nĂ©gligĂ© trois arbustes..." Et, sur les indications du petit prince, j'ai dessinĂ© cette planĂšte-lĂ . Je n'aime guĂšre prendre le ton d'un moraliste. Mais le danger des baobabs est si peu connu, et les risques courus par celui qui s'Ă©garerait dans un astĂ©roĂŻde sont si considĂ©rables, que, pour une fois, je fais exception Ă  ma rĂ©serve. Je dis"Enfants 1 Faites attention aux baobabs 1"C'est pour avertir mes amis d'un danger qu'ils frĂŽlaient depuis longtemps, comme moi-mĂȘme, sans le connaĂźtre, que j'ai tant travaillĂ© ce dessin-lĂ . La leçon que je donnais en valait la peine. Vous vous demanderez peut-ĂȘtre Pourquoi n'y a-t-il pas, dans ce livre, d'autres dessins aussi grandioses que le dessin des baobabs ? La rĂ©ponse est bien simple J'ai essayĂ© mais je n'ai pas pu rĂ©ussir. Quand j'ai dessinĂ© les baobabs j'ai Ă©tĂ© animĂ© par le sentiment de l'urgence. Chapitre 6 Ah ! petit prince, j'ai compris, peu Ă  peu, ainsi, ta petite vie mĂ©lancolique. Tu n'avais eu longtemps pour distraction que la douceur des couchers de soleil. J'ai appris ce dĂ©tail nouveau, le quatriĂšme jour au matin, quand tu m'a dit J'aime bien les couchers de soleil. Allons voir un coucher de soleil... - Mais il faut attendre... - Attendre quoi ? - Attendre que le soleil se couche. Tu as eu J'air trĂšs surpris d'abord, et puis tu as ri de toi-mĂȘme. Et tu m'as dit - Je me crois toujours chez moi En effet. Quand il est midi aux États-Unis, le soleil, tout le monde le sait, se couche sur la France. Il suffirait de pouvoir aller en France en une minute pour assister au coucher de soleil. Malheureusement la France est bien trop Ă©loignĂ©e. Mais, sur ta si petite planĂšte, il te suffisait de tirer ta chaise de quelques pas. Et tu regardais le crĂ©puscule chaque fois que tu le dĂ©sirais... - Un jour, j'ai vu le soleil se coucher quarante-trois fois ! Et un peu plus tard tu ajoutais Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... - Le jour des quarante-trois fois tu Ă©tais donc tellement triste ? Mais le petit prince ne rĂ©pondit pas. Chapitre 7 Le cinquiĂšme jour, toujours grĂące au mouton, ce secret de la vie du petit prince me fut rĂ©vĂ©lĂ©. Il me demanda avec brusquerie, sans prĂ©ambule, comme le fruit d'un problĂšme longtemps mĂ©ditĂ© en silence - Un mouton, s'il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs ? - Un mouton mange tout ce qu'il rencontre. - MĂȘme les fleurs qui ont des Ă©pines ? - Oui. MĂȘme les fleurs qui ont des Ă©pines. - Alors les Ă©pines, Ă  quoi servent-elles ? Je ne le savais pas. J'Ă©tais alors trĂšs occupĂ© Ă  essayer de dĂ©visser un boulon trop serrĂ© de mon moteur. J'Ă©tais trĂšs soucieux car ma panne commençait de m'apparaĂźtre comme trĂšs grave, et l'eau Ă  boire qui s'Ă©puisait me faisait craindre le pire. - Les Ă©pines, Ă  quoi servent-elles ? Le petit prince ne renonçait jamais Ă  une question, une fois qu'il l'avait posĂ©e. J'Ă©tais irritĂ© par mon boulon et je rĂ©pondis n'importe quoi - Les Ă©pines, ça ne sert Ă  rien, c'est de la pure mĂ©chancetĂ© de la part des fleurs - Oh ! Mais aprĂšs un silence il me lança, avec une sorte de rancune - Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naĂŻves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs Ă©pines... Je ne rĂ©pondis rien. À cet instant-lĂ  je me disais "Si ce boulon rĂ©siste encore, je le ferai sauter d'un coup de marteau."Le petit prince dĂ©rangea de nouveau mes rĂ©flexions - Et tu crois, toi, que les fleurs... - Mais non ! Mais non ! Je ne crois rien ! J'ai rĂ©pondu n'importe quoi. Je m'occupe, moi, de choses sĂ©rieuses ! Il me regarda stupĂ©fait. - De choses sĂ©rieuses Il me voyait, mon marteau Ă  la main, et les doigts noirs de cambouis, penchĂ© sur un objet qui lui semblait trĂšs laid. - Tu parles comme les grandes personnes ! Ça me fit un peu honte. Mais, impitoyable, il ajouta - Tu confonds tout... tu mĂ©langes tout ! Il Ă©tait vraiment trĂšs irritĂ©. Il secouait au vent des cheveux tout dorĂ©s - Je connais une planĂšte oĂč il y a un Monsieur cramoisi. Il n'a jamais respirĂ© une fleur. Il n'a jamais regardĂ© une Ă©toile. Il n'a jamais aimĂ© personne. Il n'a jamais rien fait d'autre que des additions. Et toute la journĂ©e il rĂ©pĂšte comme toi "Je suis un homme sĂ©rieux ! Je suis un homme sĂ©rieux !"et ça le fait gonfler d'orgueil. Mais ce n'est pas un homme, c'est un champignon! - Un quoi ? - Un champignon Le petit prince Ă©tait maintenant tout pĂąle de colĂšre. - Il y a des millions d'annĂ©es que les fleurs fabriquent des Ă©pines. Il y a des millions d'annĂ©es que les moutons mangent quand mĂȘme les fleurs. Et ce n'est pas sĂ©rieux de chercher Ă  comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des Ă©pines qui ne servent jamais Ă  rien ? Ce n'est pas important la guerre des moutons et des fleurs ? Ce n'est pas plus sĂ©rieux et plus important que les additions d'un gros Monsieur rouge ? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planĂšte, et qu'un petit mouton peut anĂ©antir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça Il rougit, puis reprit - Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'Ă  un exemplaire dans les millions et les millions d'Ă©toiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit"Ma fleur est lĂ  quelque part..."Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les Ă©toiles s'Ă©teignaient ! Et ce n'est pas important ça ! Il ne put rien dire de plus. Il Ă©clata brusquement en sanglots. La nuit Ă©tait tombĂ©e. J'avais lĂąchĂ© mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une Ă©toile, une planĂšte, la mienne, la Terre, un petit prince Ă  consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais "La fleur que tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une museliĂšre, Ă  ton mouton... Je te dessinerai une armure pour ta fleur... Je..."Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais trĂšs maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, oĂč le rejoindre... C'est tellement mystĂ©rieux, le pays des larmes.
Aujourdhui, j'ai fini de lui parler de mon voyage Ă  travers l'univers et ici sur terre. Il a Ă©tĂ© trĂšs patient avec moi et l'a Ă©coutĂ©. Il a mĂȘme dĂ©couvert d'oĂč je viens. Nous avons rencontrĂ© un problĂšme, cependant. Il mourra de soif. Quand il m'a dit, j'ai eu trĂšs peur. Je ne voulais pas perdre un grand ami.

– Je t’aime, dit le Petit Prince. – Moi aussi, je te veux, dit la rose. – Ce n’est pas pareil, rĂ©pondit le Petit Prince. Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels d’affection, de compagnie
 Vouloir, c’est chercher Ă  faire nĂŽtre ce qui ne nous appartient pas, c’est s’approprier ou dĂ©sirer quelque chose pour nous combler, parce qu’à un moment donnĂ©, quelque chose nous manque. Aimer, c’est dĂ©sirer le meilleur pour l’autre, mĂȘme s’il a des aspirations diffĂ©rentes des nĂŽtres. Aimer, c’est permettre Ă  l’autre d’ĂȘtre heureux, mĂȘme si son chemin est diffĂ©rent du mien. C’est un sentiment dĂ©sintĂ©ressĂ© qui naĂźt d’un don de soi, c’est se donner entiĂšrement Ă  partir de notre coeur. Quand on aime, on donne sans rien demander en Ă©change, pour le simple et pur plaisir de donner. Mais il est aussi certain que ce don, ce don de soi, complĂštement dĂ©sintĂ©ressĂ©, ne se fait que quand on connaĂźt. Nous ne pouvons aimer que ce que nous connaissons, parce qu’aimer veut dire se jeter dans le vide, faire confiance Ă  la vie et Ă  l’ñme. L’ñme ne s’achĂšte ni se vend. Et connaĂźtre, c’est justement tout savoir de toi, de tes joies, de ta paix, mais aussi de tes contrariĂ©tĂ©s, de tes luttes, de tes erreurs. Parce que l’amour transcende les disputes, la lutte et les erreurs, l’amour, ce n’est pas uniquement pour les moments de joie. Aimer, c’est la confiance absolue que, quoi qu’il se passe, tu seras toujours lĂ . Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession Ă©goĂŻste, mais juste ĂȘtre lĂ , en compagnie silencieuse. Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien, ni les tempĂȘtes, ni mes hivers. Aimer, c’est donner Ă  l’autre une place dans mon coeur pour qu’il y reste comme un pĂšre, une mĂšre, un fils, un ami, et savoir que dans son coeur Ă  lui, il y a une place pour moi. Donner de l’amour ne vide pas l’amour, au contraire, il l’augmente. La maniĂšre de donner autant d’amour, c’est d’ouvrir son coeur et de se laisser aimer. – J’ai compris, dit la rose. – Ne cherche pas Ă  comprendre l’amour. Vis-le, dit le Petit Prince. Antoine de St-ExupĂ©ry

Jai honte de ne pas encore avoir lu Le Dit du Genji de Murasaki Shikibu qui date de 1008 et qui est Ă©norme. On me l’a offert dans un luxueux coffret Ă©ditĂ© chez Penguin. On dit que c’est la plus belle traduction qui soit. Pour ajouter Ă  ma honte j’ai visitĂ© le musĂ©e du Genji pour son millĂ©naire ! Dans la belle ville d’Uji au
Antoine de Saint ExupĂ©ry citation le petit princeVoyagez avec antoine de saint-exupĂ©ry au travers des citations du Petit Prince 50 citations inspirantes tirĂ©es du Petit Prince, antoine de saint quelques-unes des plus belles citations extraites du cĂ©lĂšbre livre Le Petit Prince », conte poĂ©tique et philosophique Ă©crit en 1943 par Antoine de Saint-ExupĂ©ry et dans lequel il se met en scĂšne des 27 chapitres dĂ©crivent les aventures du Petit Prince. A la suite d’une panne moteur dans le Sahara un aviateur rencontre un petit garçon aux cheveux qui lui demande de lui dessiner un mouton. D’oĂč vient-il ? Qui est-il ? L’aviateur va au fil des jours et des chapitres devoir reconstituer l’ Ă  son ami LĂ©on Werth, quand il Ă©tait petit garçon Toutes les grandes personnes ont d’abord Ă©tĂ© des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. »Citation le petit prince, chapitre 1 Pourquoi un chapeau ferait-il peur ? » Enfance du narrateurChapitre 2 S’il vous plaĂźt
dessine-moi un mouton ! » PremiĂšres paroles du Petit Prince Ă  l’aviateur. Quand le mystĂšre est trop impressionnant, on n’ose pas dĂ©sobĂ©ir. » Se dit Ă  lui-mĂȘme le narrateur devant l’insistance du Petit 3 Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin
 » Le petit prince apprend Ă  l’aviateur que sa planĂšte est toute 4 Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel » Les enfants doivent ĂȘtre trĂšs indulgents envers les grandes personnes. »Chapitre 5 S’ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvĂ©nient de remettre Ă  plus tard son travail. Mais, s’il s’agit des baobabs, c’est toujours une catastrophe. J’ai connu une planĂšte, habitĂ©e par un paresseux. Il avait nĂ©gligĂ© trois arbustes
 »Chapitre 6 - Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... »Chapitre 7 C’est tellement mystĂ©rieux, le pays des larmes. »Citation le petit prince, Chapitre 8, rencontre avec la roseIl me confia encore Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dĂ» la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dĂ» m’enfuir ! J’aurais dĂ» deviner sa tendresse derriĂšre ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. » Le Petit Prince en parlant de sa 9 – Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as Ă©tĂ© aussi sot que moi. TĂąche d’ĂȘtre heureux
 » dit la Rose au Petit PrinceCitation le petit prince, Chapitre 10, rencontre avec le roi – Exact. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L’autoritĂ© repose d’abord sur la raison. Si tu ordonnes Ă  ton peuple d’aller se jeter Ă  la mer, il fera la rĂ©volution. J’ai le droit d’exiger l’obĂ©issance parce que mes ordres sont raisonnables." – Tu te jugeras donc toi-mĂȘme, lui rĂ©pondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-mĂȘme que de juger autrui. Si tu rĂ©ussis Ă  bien te juger, c’est que tu es un vĂ©ritable sage. »citation le petit prince, Chapitre 11, rencontre avec le vaniteux Car, pour les vaniteux, les autres hommes sont des admirateurs. » Mais le vaniteux ne l’entendit pas. Les vaniteux n’entendent jamais que les louanges. »citation le petit prince, Chapitre 12, rencontre avec l’alcoolique Pourquoi bois-tu ? lui demanda le petit prince. – Pour oublier, rĂ©pondit le buveur. – Pour oublier quoi ? S’enquit le petit prince qui dĂ©jĂ  le plaignait. – Pour oublier que j’ai honte, avoua le buveur en baissant la tĂȘte.– Honte de quoi ? S’informa le petit prince qui dĂ©sirait le secourir.– Honte de boire ! Acheva le buveur qui s’enferma dĂ©finitivement dans le le petit prince, Chapitre 13, rencontre avec le businessman– Bien sĂ»r. Quand tu trouves un diamant qui n’est Ă  personne, il est Ă  toi. Quand tu trouves une Ăźle qui n’est Ă  personne, elle est Ă  toi. Quand tu as une idĂ©e le premier, tu la fais breveter elle est Ă  toi. Et moi je possĂšde les Ă©toiles, puisque jamais personne avant moi n’a songĂ© Ă  les possĂ©der.– Ça c’est vrai, dit le petit prince. Et qu’en fais-tu ?– Je les gĂšre. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C’est difficile. Mais je suis un homme sĂ©rieux ! dit le businessman au Petit 14 Ce que le petit prince n’osait pas s’avouer, c’est qu’il regrettait cette planĂšte bĂ©nie Ă  cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures ! »Chapitre 15, rencontre avec le gĂ©ographe – Les gĂ©ographies, dit le gĂ©ographe, sont les livres les plus prĂ©cieux de tous les livres. Elles ne se dĂ©modent jamais. Il est trĂšs rare qu’une montagne change de place. Il est trĂšs rare qu’un ocĂ©an se vide de son eau. Nous Ă©crivons des choses Ă©ternelles. »Chapitre 16 La Terre n’est pas une planĂšte quelconque ! »Chapitre 17 Quand on veut faire de l’esprit, il arrive que l’on mente un peu »"– Je me demande, dit-il, si les Ă©toiles sont Ă©clairĂ©es afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne."Chapitre 18 Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus, il y a des annĂ©es. Mais on ne sait jamais oĂč les trouver. Le vent les promĂšne. Ils manquent de racines, ça les gĂȘne beaucoup. » dit la fleur du dĂ©sert au Petit 19 – Qui ĂȘtes-vous ? dit le petit prince. – Qui ĂȘtes-vous
 qui ĂȘtes-vous
 qui ĂȘtes-vous
 rĂ©pondit l’écho. »Chapitre 20 Je me croyais riche d’une fleur unique, et je ne possĂšde qu’une rose ordinaire. » se dite le petit prince dans le jardin de 21, rencontre avec le renardQu’est-ce-que signifie apprivoiser » ? – C’est une chose trop oubliĂ©e, dit le renard. Ça signifie crĂ©er des liens
 » Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable Ă  cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable Ă  cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde
 On ne connaĂźt que les choses que l’on apprivoise dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaĂźtre. Ils achĂštent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! » Voici mon secret. Il est trĂšs simple on ne voit bien qu’avec le cƓur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisĂ©. »Chapitre 22, rencontre avec l’aiguilleur On n’est jamais content lĂ  oĂč on est » dit l’aiguilleur. Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent. »Chapitre 23, rencontre avec le marchand des pilules Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes Ă  dĂ©penser, je marcherais tout doucement vers une fontaine
 »Chapitre 24 J’ai toujours aimĂ© le dĂ©sert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence
 » Ce qui embellit le dĂ©sert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part
 »Chapitre 25 – J’ai soif de cette eau-lĂ , dit le petit prince, donne-moi Ă  boire
 » Et je compris ce qu’il avait cherchĂ© ! Je soulevai le seau jusqu’à ses lĂšvres. Il but, les yeux fermĂ©s. C’était doux comme une fĂȘte. Cette eau Ă©tait bien autre chose qu’un aliment. Elle Ă©tait nĂ©e de la marche sous les Ă©toiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras. Elle Ă©tait bonne pour le cƓur, comme un cadeau. Lorsque j’étais petit garçon, la lumiĂšre de l’arbre de NoĂ«l, la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de NoĂ«l que je recevais. » Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur. » On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissĂ© apprivoiser
 »Chapitre 26 – C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une Ă©toile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les Ă©toiles sont fleuries.» Les gens ont des Ă©toiles qui ne sont pas les mĂȘmes. Pour les uns, qui voyagent, les Ă©toiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumiĂšres. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problĂšmes. Pour mon businessman elles Ă©taient de l’or. Mais toutes ces Ă©toiles-lĂ  se taisent. Toi, tu auras des Ă©toiles comme personne n’en a » – Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les Ă©toiles. Tu auras, toi, des Ă©toiles qui savent rire ! »"Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’ĂȘtre mort et ce ne sera pas vrai
"Chapitre 27 Et j’aime la nuit Ă©couter les Ă©toiles. C’est comme cinq cent millions de grelots
 »
Monlivre, Ma vie, Ma bible, je t'aime Petit Prince. raph-09 Le 13 Janvier 2015 à 01:58 A mi chemin entre le voyage philosophique et le conte poétique, cet ouvrage est un Chef d'Oeuvre. Destiné aux enfants comme aux adultes, il pousse à une réflexion personnelle. Liseuserousse Le 05 Février 2015 à 23:26 Un vrai voyage ressourçant, dont on sort comme
Menu - Le dĂ©sert est beau, ajouta-t-il... Et c'Ă©tait vrai. J'ai toujours aimĂ© le dĂ©sert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... - Ce qui embellit le dĂ©sert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 14/08/2020Peut-ĂȘtre bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son rĂ©verbĂšre, c'est comme s'il faisait naĂźtre une Ă©toile de plus, ou une fleur. Quand il Ă©teint son rĂ©verbĂšre, ça endort la fleur ou l'Ă©toile. C'est une occupation trĂšs jolie. C'est vĂ©ritablement utile puisque c'est Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 14/08/2020- Tu regarderas, la nuit, les Ă©toiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre oĂč se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon Ă©toile, ça sera pour toi une des Ă©toiles. Alors, toutes les Ă©toiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau... Il rit Ah! Petit bonhomme, petit bonhomme j'aime entendre ce rire!- Justement ce sera mon cadeau... Ce sera comme pour l'eau...- Que veux-tu dire?- Les gens ont des Ă©toiles qui ne sont pas les mĂȘmes. Pour les uns, qui voyagent, les Ă©toiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumiĂšres. Pour d'autres, qui sont savants, elles sont des problĂšmes. Pour mon businessman elles Ă©taient de l'or. Mais toutes ces Ă©toiles-lĂ  se taisent. Toi, tu auras des Ă©toiles comme personne n'en a...- Que veux-tu dire?- Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les Ă©toiles. Tu auras, toi, des Ă©toiles qui savent rire!Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 04/01/2016Un rapide illuminĂ©, grondant comme le tonnerre, fit trembler la cabine d' Ils sont bien pressĂ©s, dit le petit prince. Que cherchent-ils?- L'homme de la locomotive l'ignore lui-mĂȘme, dit l' gronda, en sens inverse, un second rapide Ils reviennent dĂ©jĂ ? Demanda le petit prince...- Ce ne sont pas les mĂȘmes, dit l'aiguilleur. C'est un Ils n'Ă©taient pas contents, lĂ  oĂč ils Ă©taient?- On n'est jamais content lĂ  oĂč l'on est, dit l' Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 28/12/2015- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est trĂšs simple on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les L'essentiel est invisible pour les yeux, rĂ©pĂ©ta le petit prince, afin de se C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... Fit le petit prince, afin de se Les hommes ont oubliĂ© cette vĂ©ritĂ©, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisĂ©. Tu es responsable de ta rose...Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 28/12/2015- Il eĂ»t mieux valu revenir Ă  la mĂȘme heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, Ă  quatre heures de l'aprĂšs-midi, dĂšs trois heures je commencerai d'ĂȘtre heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, dĂ©jĂ , je m'agiterai et m'inquiĂ©terai; je dĂ©couvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais Ă  quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 28/12/2015Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince- S'il te plaĂźt... Apprivoise-moi! Je veux bien, rĂ©pondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis Ă  dĂ©couvrir et beaucoup de choses Ă  On ne connaĂźt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaĂźtre. Ils achĂštent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 20/12/2015- Tu es une drĂŽle de bĂȘte, lui dit-il enfin, mince comme un doigt...- Mais je suis plus puissant que le doigt d'un roi, dit le petit prince eut un sourire- Tu n'es pas bien puissant... Tu n'as mĂȘme pas de pattes... Tu ne peux mĂȘme pas voyager...- Je puis t'emporter plus loin qu'un navire, dit le serpent. Il s'enroula autour de la cheville du petit prince, comme un bracelet d'or- Celui que je touche, je le rends Ă  la terre dont il est sorti, dit-il encore. Mais tu es pur et tu viens d'une Ă©toile...Le petit prince ne rĂ©pondit Tu me fais pitiĂ©, toi si faible, sur cette Terre de granit. Je puis t'aider un jour si tu regrettes trop ta planĂšte. Je puis...- Oh! J'ai trĂšs bien compris, fit le petit prince, mais pourquoi parles-tu toujours par Ă©nigmes?- Je les rĂ©sous toutes, dit le Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 20/12/2015- OĂč sont les hommes? Reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le dĂ©sert...- On est seul aussi chez les hommes, dit le Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 20/12/2015Le petit prince s'assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel- Je me demande, dit-il, si les Ă©toiles sont Ă©clairĂ©es afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 19/12/2015Ainsi le petit prince, malgrĂ© la bonne volontĂ© de son amour, avait vite doutĂ© d'elle. Il avait pris au sĂ©rieux des mots sans importance, et Ă©tait devenu trĂšs malheureux. J'aurais dĂ» ne pas l'Ă©couter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais Ă©couter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. »Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 19/12/2015Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'Ă  un exemplaire dans les millions et les millions d'Ă©toiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit Ma fleur est lĂ  quelque part... » Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les Ă©toiles s'Ă©teignaient!Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 19/12/2015Si je vous ai racontĂ© ces dĂ©tails sur l'astĂ©roĂŻde B612 et si je vous ai confiĂ© son numĂ©ro, c'est Ă  cause des grandes personnes. Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais Quel est le son de sa voix? Quels sont les jeux qu'il prĂ©fĂšre? Est-ce qu'il collectionne les papillons? » Elles vous demandent Quel Ăąge a-t-il? Combien a-t-il de frĂšres? Combien pĂšse-t-il? Combien gagne son pĂšre? » Alors seulement elles croient le connaĂźtre. Si vous dites aux grandes personnes J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des gĂ©raniums aux fenĂȘtres et des colombes sur le toit... » elles ne parviennent pas Ă  s'imaginer cette maison. Il faut leur dire J'ai vu une maison de cent mille francs. » Alors elles s'Ă©crient Comme c'est joli! »Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 18/12/2015- Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe oĂč, et il se perdra...Et mon ami eut un nouvel Ă©clat de rire- Mais oĂč veux-tu qu'il aille!- N'importe oĂč. Droit devant lui...Alors le petit prince remarqua gravement- Ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi!Et, avec un peu de mĂ©lancolie, peut-ĂȘtre, il ajouta- Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin...Par Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 18/12/2015J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sĂ©rieux. J'ai beaucoup vĂ©cu chez les grandes personnes. Je les ai vues de trĂšs prĂšs. Ça n'a pas trop amĂ©liorĂ© mon Antoine de Saint-ExupĂ©ryAjoutĂ©e par Savinien le 18/12/2015
\n\n\nje t aime dit le petit prince
Je t'aime, dit le Petit Prince. - Moi aussi, je te veux, dit la rose. - Ce n'est pas pareil, rĂ©pondit le Petit Prince. Vouloir, c'est prendre possession de quelque chose, de quelqu'un. C'est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels d'affection, de compagnie OĂč et comment puis-je regarder Le petit prince online? Est la sĂ©rie Le petit prince sur Orange VOD? Est Le petit prince sur Netflix ou OCS HBO? Tout au long de cet article nous montrons oĂč visualiser la sĂ©rie Le petit prince sur les diffĂ©rentes plates-formes qui l’ont disponible. Tout d’abord, si vous souhaitez connaĂźtre plus de dĂ©tails sur cette sĂ©rie, consultez le post sur celle-ci. OĂč visualiser la sĂ©rie Le petit prince en streaming? Malheureusement, en ce moment on n’a pas disponible oĂč voirLe petit prince online, mais pas de panique, nous le mettrons Ă  jour trĂšs bientĂŽt! OĂč peut-on acheter Ă©pisodes de la sĂ©rie Le petit prince sur DVD et numĂ©rique? La sĂ©rie est disponible pour l’acheter sur la plateforme Rakuten TV, oĂč il y a 2 saisons. Si ça vous dit et vous souhaitez la voir, accĂ©dez au net Rakuten TV. Le petit prince est disponible pour regarder une fois achetĂ© sur Apple iTunes, oĂč vous verrez un total de 1 saison. Pour voir la sĂ©rie, entrez sur le site Apple iTunes. La sĂ©rie est disponible pour son achat sur la plateforme Orange VOD, oĂč vous verrez la somme de 1 saison. Si vous souhaitez la regarder, accĂ©dez Ă  la plateforme Orange VOD. On vous laisse avec deux ou trois commentaires qui sont arrivĂ©s Ă  l’adresse mail de FiebreSeries liĂ©s Ă  OĂč regarder Le petit prince Netflix, Disney+ ou Orange VOD?Lili, qui aime les films, va nous demander Bonjour createurs de contenu, je suis trĂšs touchĂ©, merci vraiment d’avoir Ă©tĂ© les premiers Ă  tout annoncer, je suis rĂ©gulier aujourd’hui plus que jamais. Qui sera l’équipe de Le petit prince? Y a-t-il quelque plateforme web comme Canal+ ou Salto? J’ai Google Play mais je n’arrive pas Ă  visualiser la sĂ©rie. Merci encore et j’espĂšre vous revoir bientĂŽt. Je vous remercie de votre attention. Lamia, qui aime les films, va nous dire Bonjour createurs de contenu, je suis reconnaissant pour le contenu, je commente ici depuis peu de temps. La sĂ©rie se renouvelle pour une nouvelle saison sur Orange VOD? Peut-on voir la quatriĂšme saison de Le petit prince dans les prochains mois? Le petit prince Salto a disponible dans le catalogue cette sĂ©rie? Encore merci, et salutations. À bientĂŽt. The following two tabs change content autorSus Ășltimos artĂ­culos
Jel'entends la nuit. Tu pourras juger ce vieux rat. Tu le condamneras à mort de temps en temps. Ainsi sa vie dépendra de ta justice. Mais tu le gracieras chaque fois pour économiser. Il n'y en a qu'un. - Moi, répondit le petit prince, je n'aime pas condamner à mort, et je crois bien que je m'en vais. - Non, dit le roi. Mais le petit
Mon petit prince, je t’aime pour tous ces matins oĂč j’ouvre la porte de ta chambre et que je te vois, m’attendant dans ton lit avec les yeux remplis d’étoiles et le plus grand des sourires. Le bonheur et l’excitation que tu as en me voyant me remplissent d’amour Ă  tous coups. Mon petit prince, je t’aime pour ces beaux bisous baveux que tu poses sur mes joues. Mes yeux se mouillent instantanĂ©ment chaque fois que je rĂ©alise que c’est ta façon bien Ă  toi de me donner de l’affection. Mon petit prince, je t’aime pour ton besoin de rĂ©confort quand tu es en pleurs et que tu as besoin de mes bras pour te sentir en sĂ©curitĂ©. Sache que je serai toujours lĂ  pour toi et que mĂȘme quand tu seras grand, ce sera toujours d’actualitĂ© de trouver le rĂ©confort dans mon Ă©treinte. Mon petit prince, je t’aime pour toutes ces premiĂšres fois que nous vivons tous les deux, la premiĂšre fois que je suis devenue mĂšre, la premiĂšre fois que tu as dit papa, la premiĂšre fois que tu as marchĂ©, la premiĂšre fois que tu as mangĂ© un petit bout de sucre, la premiĂšre fois que tu as fait ton entrĂ©e Ă  la garderie. Ce sont tous des moments que jamais je n’oublierai. Mon petit prince, je t’aime pour ton rire aux Ă©clats, lorsque nous faisons des singeries devant toi et que mĂȘme tes Ă©paules en sautent. Te voir et te savoir aussi heureux Ă©merveillent mon quotidien. Mon petit prince, je t’aime pour toutes les fois que je dois te dire, non mon cƓur on ne met pas les doigts dans les prises de courant, non on ne tire pas sur les rideaux, non on ne tire pas les oreilles du chien, non on ne mange pas les plantes, non ne va pas par lĂ . MĂȘme si je dois te le rĂ©pĂ©ter un nombre incalculable de fois dans une seule journĂ©e, je sais que tu as une soif de dĂ©couvrir et ça m’enchante de te voir ainsi grandir. Mon petit prince, je t’aime pour la femme que je suis devenue grĂące Ă  ta venue dans notre famille. Tu me fais me sentir forte et tu fais ressortir le meilleur de moi-mĂȘme. Tu me rends plus mature et plus Ă  l’écoute de tout ce qui m’entoure. Je rĂ©alise que la vie est prĂ©cieuse et je prends conscience de la chance que j’ai de t’avoir juste ici, dans mes bras. Mon petit prince, je t’aime pour une quantitĂ© indĂ©nombrable de raisons et plus que je ne saurai jamais te le dire. Ta maman xxx CrĂ©dit HQuality/ ANNE-MARIE BARBEAU-PELLETIER
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je t aime dit le petit prince