PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN DU VIN DANS LA SAINTE CENE » NB. mon adresse e-mail, qui Ă©tait , a Ă©tĂ© changĂ©e en . Merci de votre attention. Chers collĂšgues, La ConfĂ©rence liturgique de BaviĂšre a cĂ©lĂ©brĂ© le 60e anniversaire de sa naissance en 1952. A cette occasion elle a Ă©ditĂ© en 2011 un livre collectif Gottesdienst leben », sous la conduite de Christian Schmidt et Thomas Melzl. Ce livre contient une suite dâarticles ordonnĂ©s selon le plan du culte luthĂ©rien. Un rappel est fait de divers textes ou prises de positions importants durant ces 60 ans. Parmi ceux-ci figure un Plaidoyer pour lâusage du vin dans la Sainte CĂšne. » Jâai pensĂ© que ce texte et son argumentation pourraient ĂȘtre dâune grande utilitĂ© aux pasteurs français. Car il me semble, sauf erreur de ma part, quâaucun texte ou dĂ©cision dâensemble et motivĂ© nâa Ă©tĂ© publiĂ© en France sur cette question. Le titre exact du livre est Gottesdienst leben » sic caractĂšres normal et italique, 60 Jahre Lutherische Liturgische Konferenz in Bayern LLKB â Vivre le culte », 60 ans de ConfĂ©rence Liturgique LuthĂ©rienne en BaviĂšre LLKB, Christian Schmidt/Thomas MelzlHrsg., Verlag mabase-verlag, NĂŒrnberg 2011, Le livre contient un article de Georges Pfalzgraf, pasteur alsacien membre de cette ConfĂ©rence, sur La salutation avant lâĂ©pĂźtre â Der Gruss kurz vor der Epistel. » Yves KĂ©ler Pour des raisons de commoditĂ© pour le lecteur français, je donnerai dâabord la traduction du texte original, et placerai celui-ci en troisiĂšme position. Jâajoute, aprĂšs la traduction française, un certain nombre de commentaires de ma plume aux divers points, en des notes signalĂ©es par les nombres entre parenthĂšses. Le plan de lâensemble sera A. PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN DU VIN DANS LA SAINTE CENE 1997Traduction française B. COMMENTAIRES EXPLICATIFS, Yves KĂ©ler C. PLAIDOYER FĂR DIE BEIBEHALTUNG DES WEINES BEIM 1997 texte original* * *A. PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN DU VIN DANS LA SAINTE CENE 1997ConfĂ©rence Liturgique LuthĂ©rienne de BaviĂšre 1997 Dans certaines paroisses il est devenu habituel dâemployer Ă la Sainte CĂšne du jus de raisin au lieu de vin. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale on justifie cela par le respect des malades alcooliques, qui ne doivent pas ĂȘtre exposĂ©s Ă un danger. La ConfĂ©rence luthĂ©rienne des Ă©vĂȘques a, dans sa dĂ©claration sur la Sainte CĂšne de lâannĂ©e 1979, rĂ©duit lâemploi de jus de raisin Ă certains cas isolĂ©s. Le ComitĂ© Ă©largi de la ConfĂ©rence Liturgique de BaviĂšre partage cette position et plaide pour le maintien du vin dans la Sainte CĂšne. Les fondements sont les suivants 1. Christ a instituĂ© la Sainte CĂšne Dans la nuit oĂč il fut livrĂ© » I Cor. 11/23, JĂ©sus a instituĂ© la Sainte CĂšne. Selon sa promesse il donne part Ă son corps et Ă son sang, câest-Ă -dire Ă sa mort sacrificielle sur la croix pour nous et Ă sa rĂ©surrection. Câest pourquoi notre dĂ©sir est de rester le plus prĂšs possible de son institution de la Sainte CĂšne. 1 2. Le repas du Seigneur fut instituĂ© lors de la fĂȘte du repas de la PĂąque Les trois premiers Ă©vangiles dĂ©crivent lâinstitution de la CĂšne pendant la fĂȘte du repas de la PĂąque par JĂ©sus dans le cercle de ses douze disciples. Voir note 1. 1 3. Dans le repas de la PĂąque est donnĂ© du fruit de la vigne » Dans ce repas cultuel ne pouvait, selon les prescriptions juives, ĂȘtre employĂ© que du vin complĂštement fermentĂ©, lequel est solennellement appelĂ© fruit de la vigne. » Voir note 4 1 4. JĂ©sus maintient fermement le fruit de la vigne » JĂ©sus ne sâest pas Ă©cartĂ© de la prescription transmise par la tradition, comme lâemploi des mots du rĂ©cit le montre. Fruit de la vigne » est la traduction littĂ©rale de lâhĂ©breu Peri hagĂšfĂšn » 1, qui dĂ©signe le vin fort, pur, rendu buvable avec de lâeau. 2 5. Les Ă©lĂ©ments ont valeur de signe Le pain est constituĂ© de nombreux grains, qui sont moulus en petits bouts sĂ©parĂ©s = farine. La farine est rassemblĂ©e par cuisson » sans autre ajout que de lâeau. Les grappes sont pressĂ©es et par la fermentation dĂ©barrassĂ©es de tout rĂ©sidus impur voir aussi les reprĂ©sentations mĂ©diĂ©vales du Christ dans le pressoir. » Ainsi les Ă©lĂ©ments du pain et du vin sont les nourritures de base Ă©lĂ©mentaires. 1 6. Les Ă©lĂ©ments de la Sainte CĂšne Ă©chappent Ă notre bon vouloir Les Ă©lĂ©ments ne sont pas choisis arbitrairement. Et de ce fait fondamentalement â comme aussi les paroles dâinstitution â ils Ă©chappent Ă notre bon vouloir. 1 7. Le vin est employĂ© en plein accord ĆcumĂ©nique Dans toutes les grandes confessions ecclĂ©siales on est restĂ© fermement au vin. Les exceptions concernent uniquement les sectes gnostiques hĂ©rĂ©tiques des premiers siĂšcles. 1 8. Lâemploi de vin est hygiĂ©niquement sans problĂšme Le vin devrait ĂȘtre donnĂ© dans des coupes en mĂ©tal noble, avant tout parce que les mĂ©taux nobles agissent comme dĂ©sinfectant. Le jus de raisin sucrĂ©, auquel sont souvent ajoutĂ©s des conservateurs, colle et devient vite un porteur de gĂšnes. Dâailleurs le jus de raisin contient aussi de lâalcool, sâil est fait Ă partir de concentrĂ©, lequel est conservĂ© grĂące Ă de lâalcool pur. Pour les diabĂ©tiques, le jus de fruits fait problĂšme. 1 9. Dans chacun des deux Ă©lĂ©ments Christ est entiĂšrement prĂ©sent dans la CĂšne Selon cette ancienne doctrine, en vigueur aussi dans lâEglise luthĂ©rienne, de la concomitance », celui Ă qui il est dĂ©fendu de boire du vin reçoit dans le pain le Christ entier. 1 10. Et quâen est-il des personnes qui pour diverses raisons ne veulent pas recevoirle vin ? Elles peuvent par un geste simple, comme par exemple de croiser les mains sur la poitrine ou dâincliner la tĂȘte lors de la cĂ©lĂ©bration de la CĂšne, faire comprendre quâelles ne dĂ©sirent pas recevoir le vin. 1 B. COMMENTAIRES AUX DIVERS POINTS, Yves KĂ©ler 1. Les paroles dâinstitution 1 les paroles employĂ©es dans la cĂ©lĂ©bration de la CĂšne sont une harmonie des 4 textes disponibles, celui de St Paul, le plus ancien, et des 3 synoptiques. La base courante de tous est St Paul, Ă cause de son anciennetĂ©, auquel est ajoutĂ© le parallĂ©lisme fait du pain avec le vin dans la formulation rompu pour vous en rĂ©mission de tous vos pĂ©chĂ©s. » MalgrĂ© quelques variantes ceci est mon sang, ceci est lâalliance en mon sang le texte normatif est biblique. Et doit le rester strictement, puisque ce sont des paroles du Christ et quâil faut quâelles soient comprises ainsi. Une forme modifiĂ©e se trouve dans la messe romaine actuelle, quand il est dit âŠle rompit et le donna Ă ses amis. » Les textes disent ses disciples. » Un des disciples assis Ă la table nâĂ©tait plus son ami, Judas le traĂźtre. Le texte de lâInstitution ne se place pas au niveau de lâamitiĂ© entre le Christ et les siens ou entre ceux-ci, mais au niveau de la relation MaĂźtre-disciple, au nom de laquelle JĂ©sus prĂ©side la PĂąque. Cette forme catholique est Ă Ă©viter. Cette forme a son origine dans lâidĂ©e que la CĂšne est faite pour les vrais croyants et que les traĂźtres, hĂ©rĂ©tiques et autres insoumis Ă lâEglise nâont pas leur place Ă la table. Cela rejoint les reprĂ©sentations anciennes montrant Judas devant la table en face de JĂ©sus, prĂšs de la porte de sortie et donc dĂ©jĂ exclu, alors que les 11 autres disciples sont de lâautre cĂŽtĂ© de la table, avec JĂ©sus. Une autre idĂ©e est sous-jacente, celle que Judas nâaurait pas reçu la CĂšne, ce qui est faux dâaprĂšs lâĂ©vangile de Jean. Cette thĂšse permet aujourdâhui dâexclure les faux croyants. Cette idĂ©e se rencontre aussi chez certains Ă©vangĂ©liques. 4. Le fruit de la vigne 1 les Synoptiques reprennent la Haggada Le terme employĂ© par JĂ©sus est celui qui figure dans la Haggada, dans la priĂšre dâaction de grĂąces prononcĂ©e sur chacune des quatre coupes de vin prises au cours du repas Baruk atah, AdonaĂŻ ElohĂ©nu, borĂ©h peri hagĂšfĂšn â BĂ©ni sois-tu, Seigneur notre Dieu, qui as créé le fruit de la vigne ». Ce terme de Peri hagĂšfĂšn » est un terminus technicus, dit quatre fois selon la mĂȘme formulation. Lâaction de grĂąces pour le vin a son parallĂšle dans celle pour le pain il prit du pain, rendit grĂąces, le rompit, ⊠» Dans Luc 22/18, est citĂ© le premier de ces quatre emplois de la priĂšre, pour la premiĂšre coupe que JĂ©sus distribue aux siens, avant lâinstitution de la CĂšne dans le pain et dans le vin qui suivent Et ayant pris une coupe et rendu grĂąces, il dit Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus dĂ©sormais du fruit de la vigne, jusquâĂ ce que le royaume de Dieu soit venu. » Pour la coupe aprĂšs le souper », qui est la quatriĂšme, lâaction de grĂąces nâest pas citĂ©e, ni lâannonce que JĂ©sus ne boira plus de ce fruit de la vigne. » Dans Marc 14/22-25 et dans Matthieu 26/26-29, il nâest pas fait allusion Ă la premiĂšre coupe. En revanche, lâannonce de JĂ©sus quâil ne boira plus du fruit de la vigne est associĂ©e Ă la coupe finale, ensuite », Marc v. 25. Chez Matthieu, comme chez Marc, il est dit Il prit ensuite une coupe, et aprĂšs avoir rendu grĂąces ⊠», lâaction finissant avec lâannonce quâil ne boira plus le fruit de la vigne. » St Paul, dans I Cor. 11/ 25-26, cite la priĂšre dâaction de grĂąces sur la derniĂšre coupe, aprĂšs avoir soupĂ© », mais lâannonce de sa non-boisson future nâest pas donnĂ©e. Elle est remplacĂ©e par des paroles de lâapĂŽtre qui forment un commentaire Toutes les fois que vous mangez ce pain et buvez de dette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusquâĂ ce quâil vienne. » Il semble que ce commentaire fasse allusion Ă lâannonce du Christ quâil ne cĂ©lĂ©brera plus la CĂšne avec les siens jusquâĂ son retour. Lâannonce par JĂ©sus quâil ne boira plus de ce fruit de la vigne » et de ce fait lâemploi de ce terme est propre aux trois nazirĂ©at et le produit de la vigne » Le livre des Nombres, ch. 6/1-21, dĂ©crit les prescriptions pour le nazirĂ©at, la consĂ©cration Ă lâEternel », 6/2. Ces prescriptions, prĂ©sentĂ©es en deux parties, concernent lâentrĂ©e dans le nazirĂ©at et la sortie. Pour lâentrĂ©e il est dit Nombres 6/4 Pendant tout le temps de son nazirĂ©at, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne. » Ce qui comprend une liste trĂšs prĂ©cise de tous les produits susceptibles de contenir de lâalcool vin, boisson enivrante, vinaigre de vin ou de liqueur enivrante, liqueur enivrante, raisins frais, raisins secs, pĂ©pins et peau de raisin. A la sortie du nazirĂ©at, il est dit, v. 20 Ensuite, le nazirĂ©en pourra boire du vin. » Le terme de produit de la vigne » employĂ© ici vise bien tout ce qui vient de la plante et qui produit de lâalcool. En effet, le raisin porte sur sa peau de la pruine, une enzyme qui fait fermenter le raisin ou le jus de fruit dans lâestomac et produit du vin, jusquâĂ 2 degrĂ©s. Lâalcool est le commun dĂ©nominateur de tous les produits de la vigne. » Le rĂ©sumĂ© lapidaire de toute cette liste de produits Ă la sortie du nazirĂ©at dans les mots le nazirĂ©en pourra boire du vin » le montre bien. 2 le vin mĂ©langĂ© dâeau Dans lâAntiquitĂ© mĂ©diterranĂ©enne, le vin Ă©tait rarement bu pur. Car il Ă©tait soit trop Ă©pais ou trop fort en Espagne on produit toujours encore des vins Ă 15 degrĂ©s, et on y ajoutait de lâeau, soit il Ă©tait aigre, et on y ajoutait du sucre ce qui rend souvent le vin trĂšs bon au goĂ»t. Les juifs au temps du Christ pour le repas cultuel de la PĂąque ne pratiquaient que le dĂ©layage avec de lâeau, la prescription Ă©tant que le vin devait rester du vin naturellement fermentĂ©. Lâajout de sucre se pratiquait pour les repas ordinaires pour des raisons gastronomiques. Les premiers chrĂ©tiens pratiquaient de mĂȘme. Il est attestĂ© que dans les Ă©glises, aux 2e â 5e siĂšcles, existaient des cratĂšres pour mĂ©langer lâeau au vin. Cette pratique montrait bien que les officiants et les fidĂšles nâavaient aucune hĂ©sitation quant au fait que ce fruit de la vigne » Ă©tait bien du vin. En rĂ©sumĂ©, il ne fait aucun doute que le fruit de la vigne » est du vin et non du jus de raisin. 5. la valeur symbolique des Ă©lĂ©ments de la CĂšne 1 Les deux Ă©lĂ©ments employĂ©s, le pain et le vin, proviennent de la destruction des grains de blĂ©, dâune part, et des grappes de raisin, dâautre part, et de leur recomposition. La farine est recomposĂ©e en pain par lâajout dâeau et par la cuisson, le raisin est purifiĂ© par la pourriture de la fermentation de ses Ă©lĂ©ments organiques pour ne conserver que lâeau, lâalcool et les arĂŽmes. Il sâagit dâune mort et dâune rĂ©surrection, rappelant les paroles du Christ Si le grain ne meurt, il reste seul. Sâil meurt, il porte beaucoup de fruit. » Si on se contente de jus de raisin, ce processus de mort et de vie nouvelle, que relĂšvent dĂ©jĂ les commentateurs juifs de la PĂąque, ne se fait pas. De plus, le pain et le vin de la CĂšne symbolisent tous les aliments de lâhomme et des animaux le solide et le liquide. Pour nourrir leurs consommateurs, ces aliments doivent mourir par la digestion pour entrer dans leurs corps. Par ces deux signes que sont les Ă©lĂ©ments de la CĂšne, la communion se fait aussi avec lâensemble de la crĂ©ation de Dieu, en communion avec la mort et la rĂ©surrection de tout ce que Dieu a fait. LâĂ©lĂ©ment symbolique des espĂšces de la CĂšne est important, car on ne mange pas une nourriture ordinaire, mais une nourriture festive, qui nous lie Ă Dieu, le CrĂ©ateur et le destructeur de toutes choses, mais aussi au Christ rĂ©dempteur par sa mort et sa rĂ©surrection, et au Sain-Esprit Sanctificateur par la mort du vieil homme en nous et la naissance de lâhomme nouveau. 6. Les Ă©lĂ©ments de la Ste CĂšne Ă©chappent Ă notre bon vouloir 1 La CĂšne a Ă©tĂ© créée par le Christ dans le cadre de la PĂąque juive, donc un cadre préétabli. Dans la CĂšne, on retrouve ce cadre, par exemple dans les priĂšres de bĂ©nĂ©diction du pain et de la coupe qui sont reprises dans la priĂšre eucharistique =dâaction de grĂąces. Ces priĂšres commencent par la formule Baruk atah AdonaĂŻ ElohĂ©nu bĂŽrĂšh ⊠â BĂ©ni sois tu, Seigneur notre Dieu, qui as créé » le pain / le vin. En effet aprĂšs le Sanctus qui conclut la prĂ©face, la priĂšre eucharistique commence par ces mots BĂ©ni sois-tu, Dieu, notre PĂšre, car tu as envoyĂ© dans notre chair ton Fils JĂ©sus-Christ⊠» Il y a diverses variantes du contenu de la priĂšre, en particulier Ă cause des temps liturgiques, mais le dĂ©but est le mĂȘme. De mĂȘme lâoffertoire du pain et du vin avant la prĂ©face rappelle la priĂšre dâaction de grĂące sur le pain, au dĂ©but de la PĂąque, et de la premiĂšre coupe. De mĂȘme les paroles dâinstitution sont préétablies, ainsi que les Ă©lĂ©ments, puisque provenant du Christ, et ne peuvent pas ĂȘtre changĂ©s. St Paul dit clairement Voici ce que jâai reçu du Seigneur par les douze, câest que dans la nuit oĂč il fut livrĂ©, notre Seigneur JĂ©sus-Christ⊠» Il faut donc conserver le cadre de la PĂąque juive, dans son esprit et dans ses grandes lignes, avec ses actions de grĂąces, les lectures et les priĂšres, les Psaumes » et les chants. Et aussi les paroles dâinstitution, et Ă©galement les espĂšces employĂ©es, toutes choses que nous ne pouvons modifier, car elles ont Ă©tĂ© Ă©tablies avant nous, par le Christ lui-mĂȘme, et conservĂ©es par ses apĂŽtres, comme les quatre rĂ©cits de la CĂšne le montrent. Dâautre part, des modifications dans les parties fondamentales de la cĂ©lĂ©bration et dans les Ă©lĂ©ments employĂ©s ne relĂšvent pas des paroisses, câest-Ă -dire du pasteur et du conseil presbytĂ©ral. Ceux-ci nâont pas la compĂ©tence, thĂ©ologique et surtout juridique, pour faire des changements unilatĂ©raux qui sĂ©parent les paroisses et qui rompent la communion de lâEglise. Les changements sont du ressort des directions de lâEglise, quelle que soit leur forme, et non des pasteurs et des conseils. Les instances dirigeantes ont le devoir de lâunitĂ© de lâEglise et des fidĂšles. Le laisser faire actuel me paraĂźt contraire Ă ce rĂŽle. 7. Le vin est employĂ© en plein accord oecumĂ©nique 1 Certains gnostiques employaient de lâeau Ă la CĂšne, mais on ne sait pas pourquoi. Peut-ĂȘtre voulaient-ils revenir Ă un Ă©lĂ©ment primitif, non travaillĂ© comme le vin. Dâautres groupes avaient remplacĂ© de pain par du poisson, probablement pour rappeler le dernier repas du Christ avec ses disciples au bord du lac, selon Jean 21. Sinon le vin a Ă©tĂ© employĂ© partout. Dans certaines rĂ©gions reculĂ©es de lâEthiopie, on importait des raisins secs, quâon faisait macĂ©rer dans lâeau puis fermenter pour obtenir du vin. Dans certaines rĂ©gions dâAfrique, Ă©loignĂ©es de toute vigne, on a employĂ© du vin de palme, de mĂȘme quâen Asie on a utilisĂ© » du vin de riz. Mais toujours la prĂ©sence dâalcool Ă©tait jugĂ©e essentielle. Par ailleurs, on emploie le vin quâon a dans le pays, pour que la communion soit dans le cadre des fidĂšles du lieu. DâoĂč lâemploi de vins rouges ou blancs selon les pays, et de calices de verre pour quâon voie la couleur du vin. Le vin doit ĂȘtre simplement fermentĂ© naturellement, casher » comme disent les Juifs. Le vin cuit est en principe exclu. Que les catholiques dans certaines rĂ©gions emploient du vin blanc, appelĂ© vin de messe », vient dâun problĂšme de lavage des linges quâils emploient pour nettoyer le calice aprĂšs la communion le vin rouge fait des taches difficiles Ă faire sortir des tissus, ce que ne fait pas le vin blanc. 8. Lâemploi de vin est hygiĂ©niquement sans problĂšme 1 Ici apparaĂźt le problĂšme de la coupe unique et des coupelles individuelles. Pour la coupe commune, aucune contamination nâa jamais pu ĂȘtre prouvĂ©e. Les AmĂ©ricains se sont livrĂ©s Ă des analyses bactĂ©riologiques en plein culte, faisant des prĂ©lĂšvements rĂ©guliers au cours de la communion, et suivant mĂ©dicalement les communiants plus tard. Aucune contamination nâa Ă©tĂ© relevĂ©e. Plusieurs Eglises dans le monde ont adressĂ© aux pasteurs et aux conseils presbytĂ©raux des informations circonstanciĂ©es et des consignes prĂ©cises. On peut les rĂ©sumer ainsi il est essentiel de cĂ©lĂ©brer proprement tourner la coupe Ă chaque communiant, la nettoyer systĂ©matiquement, sinon Ă chaque communiant, du moins Ă chaque troisiĂšme. En Allemagne, dans certaines paroisses, on emploie plusieurs coupes, qui reviennent rĂ©guliĂšrement Ă lâautel et sont lĂ nettoyĂ©es avec un tampon alcoolisĂ©. Cela suppose quâon ne laisse pas la coupe filer », mais que lâofficiant la donne personnellement Ă chaque communiant. Cela suppose aussi quâon emploie des coupes en mĂ©tal noble, or de prĂ©fĂ©rence, argent ou Ă©tain. Il est connu que ces mĂ©taux transmettent le moins les germes. Le verre aussi a un faible coefficient infectieux et il est une matiĂšre facile Ă nettoyer. Enfin, lâalcool a un lĂ©ger pouvoir dĂ©sinfectant. Tous ces points militent pour des vaisselles mĂ©talliques de qualitĂ©, du vin, et une maniĂšre de faire communier correcte. Ces constatations et ces rĂ©flexions montrent quâil faut bannir les coupelles individuelles, en particulier en plastique, qui manquent de solennitĂ© et sont souvent donnĂ©es trĂšs maladroitement, et rĂ©cupĂ©rĂ©es encore plus maladroitement, sur des plateaux, dans des paniers, quand ce nâest pas de mes yeux vu avec un sac poubelle ! Il est Ă remarquer que cette crainte hygiĂ©niste est ancienne au Moyen Age dĂ©jĂ certains craignaient les contaminations par les coupes, car on connaissait la contagion, mĂȘme si on ne savait pas lâexpliquer. Avec la dĂ©couverte des microbes au 19e SiĂšcle, ces craintes furent ravivĂ©es, et conduisirent aux coupelles individuelles, en verre ou en cristal au Temple-neuf de Strasbourg. AprĂšs la 2e Guerre mondiale, dans le mouvement de rĂ©novation de la CĂšne communautaire, on a combattu cette pratique des gobelets individuels, jusquâĂ la faire disparaĂźtre. Mais lâapparition du Sida a fait rebondir le problĂšme les craintes de contamination sont revenues et avec elles les coupelles. Or le Sida ne se transmet pas buccalement. Ce qui montre que ces problĂšmes sont rĂ©currents Ă chaque nouvelle gĂ©nĂ©ration et quâil faut toujours Ă nouveau Ă©clairer les gens pour les rĂ©gler. Le goĂ»t de jus de raisin est dĂ©sagrĂ©able pour certains, Ă cause de son effet doucereux. En effet, le vin mĂ©lange rudesse et douceur, lâĂąpretĂ© rappelant la souffrance et la mort du Christ, la douceur rappelant la rĂ©surrection et la fameuse parole prononcĂ©e encore par les orthodoxes GoĂ»tez combien Dieu est bon », du Ps. 34/9. La rudesse du vin est Ă mon avis un aspect important, Ă cause de la valeur symbolique signalĂ©e Ă lâinstant, ce qui nâempĂȘche pas dâapprĂ©cier en mĂȘme temps le veloutĂ© et le fruit du vin. Les deux choses vont de paier avec le vin, mais pas avec le jus. 9. 1 La doctrine de la concomitance lâEglise luthĂ©rienne La concomitance est lâidĂ©e que deux choses diffĂ©rentes mais liĂ©es Ă©voluent simultanĂ©ment et en parallĂšle et sâinfluencent rĂ©ciproquement. Pour la CĂšne, cela signifie que le pain contient le Christ autant que le vin le fait. Si je ne donne pas le vin, le fidĂšle reçoit nĂ©anmoins le Christ par le pain. La question est le pain et le vin contiennent-ils chacun tout le Christ, ce qui entraĂźne que le Christ est doublement lĂ et doublement donnĂ© ? Ou bien faut-il que le pain et le vin soient donnĂ©s ensemble pour que le Christ soit entier, Ă©tant entendu que chacun des Ă©lĂ©ments ne contient quâune moitiĂ© du Christ, le corps dâune part, signifiant sa prĂ©sence, le sang dâautre part signifiant son sacrifice propitiatoire ? Les paroles dâinstitution vont dans ce sens, et câest dans cet esprit que les RĂ©formateurs ont agi, se rĂ©fĂ©rant Ă la fois aux textes bibliques et Ă la tradition patristique. Mais dans le cas dâun malade alcoolique qui ne peut recevoir le vin, la consommation du pain seul lui donne la communion au corps du Christ, et par lĂ au Christ entier, qui ne peut ĂȘtre coupĂ© en deux. Câest cette position que notre article allemand attribue Ă lâEglise luthĂ©rienne lâEglise catholique romaine La concomitance conduit Ă une autre idĂ©e si les Ă©lĂ©ments sont concomitants, le contenu du pain et celui du vin sont les mĂȘmes, savoir le Christ, et on peut dire que le pain contient le vin de la mĂȘme maniĂšre que le vin contient le pain. Cette doctrine est celle de la transmutation des idiomes selon la thĂ©orie aristotĂ©licienne du Moyen Age, on peut sĂ©parer lâessence de sa forme et faire passer lâessence du vin dans la forme du pain. De mĂȘme, le rite qui consiste Ă dissoudre un coin de lâhostie dans le vin veut montrer que celui contient aussi le pain. Dans la CĂšne, on sĂ©pare les formes du pain et du vin de leur contenu, lesquels deviennent interchangeables Le Christ entier est dans le pain donnĂ© aux fidĂšles, dâune part, et dans le vin, bu substitutivement par le prĂȘtre. Cette doctrine a Ă©tĂ© fortement dĂ©veloppĂ©e par lâEglise romaine vers le 12e SiĂšcle, quand elle a commencĂ© Ă interdire le calice aux fidĂšles et Ă en rĂ©server la consommation aux seuls prĂȘtres, et aussi Ă persĂ©cuter ceux qui voulaient maintenir les deux espĂšces, comme Jan Hus et ses disciples. Dâune part, cette idĂ©e nâest pas biblique le Christ entier est dans le pain et dans le vin ensemble. Comme dit plus haut, les paroles dâinstitution de la CĂšne ne laissent aucun doute lĂ -dessus. Dâautre part lâEglise romaine a arguĂ© du fait que le prĂȘtre reprĂ©sente collectivement toute lâassemblĂ©e, et que, quand lui boit le vin, la communautĂ© le boit avec lui. Cette thĂ©orie est tirĂ©e par les cheveux », comme on dit. Les RĂ©formateurs lâont rĂ©cusĂ©e. Cela exclut donc que cette doctrine soit dĂ©fendue avec sĂ©rieux par les protestants. La communion par les autres moyens En revanche, la communion dans la CĂšne ne se fait pas par les seules espĂšces, sinon on nâaurait quâune communion matĂ©rielle. La communion au Christ est aussi spirituelle nous communions au Christ en esprit, par la foi, par la connaissance, par lâamour, qui sont Ă la fois dans le Christ et dans les membres de lâEglise et dans son corps. Ces diffĂ©rentes forme de la communion, en grec koinĂŽnia », sont signalĂ©es dans le Le emploie le mot koinĂŽnia » 15 fois pour dĂ©signer la communion deux fois pour les paroles de Paul le pain âŠle vinâŠest la communion au corpsâŠau sang. » Les 13 autres emplois le sont sans rĂ©fĂ©rence Ă la CĂšne communion avec le PĂšre et le Fils I Jn 1/3communion au Christ I Cor 1/9Ă ses souffrances Phil 3/10communion au Saint-Esprit II Cor 13/13 et Phil 2/1communion fraternelle Actes 2/42la main de communion = dâassociation entre les apĂŽtres Gal 2/9la communion pour lâĂ©vangile,câest-Ă -dire pour sa proclamation par les chrĂ©tiens solidaires Phil 1/5la communion de la foi PhilĂ©mon 6la communion du service pour les saints II Cor 8/4la collecte dâargent pour les pauvres de JĂ©rusalem, appelĂ©e communion Rom 15/26On voit que la communion se fait Ă la fois de façon large et proche, avec les personnes divines et avec les frĂšres et sĆurs, dans lâoptique dâun service envers Dieu et les frĂšres. Les fidĂšles, lors de la CĂšne, sont pris dans cet ensemble de communions. » Celui qui ne peut boire le vin reste entiĂšrement dans toutes ces communions. 10. Le respect des alcooliques 1 Le souci des alcooliques est trĂšs ancien, puisque dĂšs lâAntiquitĂ© les Ă©vĂȘques donnent des instructions dans ce sens. La plus courante est de ne pas leur donner la coupe, mais seulement le pain dans les premiers siĂšcle, et jusquâau 10e SiĂšcle, câĂ©tait du pain levĂ©. Voir plus bas le pain de la CĂšne. Cette pratique a Ă©videmment disparu au 12e SiĂšcle, quand il est devenu coutumier dâabord, obligatoire ensuite de ne pas donner la coupe aux fidĂšles. La RĂ©forme a rĂ©introduit le vin et la coupe, mais je nâai pas rĂ©ussi Ă savoir quelle attitude Ă©tait tenue envers les alcooliques. Les instances nationales de la Croix-Bleue ont pris position dans les annĂ©es 1980, dĂ©clarant que lâalcoolique est un malade, quâil faut considĂ©rer comme tel, et Ă qui il ne faut pas donner de vin. Lui-mĂȘme doit signaler au pasteur ou au distributeur quâil ne veut pas le vin, si le pasteur et ses aides ne le connaissent pas. Si le malade est connu, on passe devant lui. Dans les paroisses ou les fidĂšles saluent le Christ reçu dans le vin de la coupe, lâalcoolique peut trĂšs bien faire ce geste, montrant quâil est en communion avec le Christ et lâassemblĂ©e fraternelle, tout en sâabstenant du vin. En tout cas, ont dit les mĂȘmes, il ne faut pas changer le rituel de la CĂšne Ă cause de lâalcoolique. Câest Ă lui de sâadapter Ă la CĂšne normale et normative » de lâEglise et de la paroisse oĂč il est, et non lâinverse. Or câest justement cette modification de la CĂšne crĂ©ant des pratiques non-normatives qui se produit dans beaucoup de paroisses. Si la Sainte CĂšne est Ă la fois une commĂ©moration de la CĂšne du Seigneur et une communion Ă son corps et Ă son sang, qui ne sont pas interchangeables, il est clair quâil faut maintenir une pratique correcte » de la CĂšne. Luther insistait sur ce sacramenta recte porrigentur â les sacrements sont administrĂ©s correctement », par quoi il sous-entendait avec les deux Ă©lĂ©ments, le pain, en lâoccurrence des hosties, et le vin. Calvin de mĂȘme nâa rien changĂ© aux espĂšces de la CĂšne. Autant il a Ă©liminĂ© la liturgie de la messe, autant in est restĂ© fidĂšle aux espĂšces reçues par la tradition, le pain sous forme dâhostie et le vin vĂ©ritable Calvin a cĂ©lĂ©brĂ© la CĂšne Ă GenĂšve avec des hosties, et cela est restĂ© jusquâen 1617, oĂč sous la pression des français, qui formaient alors une Eglise puissante, le pain levĂ© fut adoptĂ© Ă GenĂšve, Ă contre-cĆur disent les textes. Le respect des gens allergiques au gluten est un problĂšme identique. Ces gens ne peuvent pas prendre lâhostie ou le pain levĂ© ils sont obligĂ©s de sâabstenir. On pratiquera de mĂȘme en ne donnant pas de pain Ă ces personnes. LE PAIN DE LA CENE pain azyme ou pain levĂ© ? Un autre dĂ©bat dans les Eglises, surtout avec les fusions dâEglises rĂ©formĂ©es et luthĂ©riennes en France, est de savoir quelle forme de pain il faut choisir azyme ou levĂ© ? JĂ©sus a instituĂ© la CĂšne avec des pains azymes, selon la tradition juive de la PĂąque, qui est parfaitement connue par les textes de la Haggada de lâĂ©poque. Mais ces pains ne servaient que le temps de la PĂąque. AprĂšs la fĂȘte, les juifs revenaient au pain normal levĂ©. Pour les premiers chrĂ©tiens, la cĂ©lĂ©bration de la CĂšne devenant hebdomadaire, on ne pouvait pas faire sans cesse du pain azyme. On ne sait pas comment les choses se passaient au dĂ©but, faute de documents. Mais quand Ă la fin du 1er SiĂšcle et ensuite les documents apparaissent, on constate que le pain levĂ© est gĂ©nĂ©ral, Ă©galement dans le temps de PĂąques, les chrĂ©tiens sâĂ©tant sĂ©parĂ©s depuis longtemps des Juifs. Mais on nâemployait pas nâimporte quel pain ordinaire. On prenait le meilleur pain, blanc, appelĂ© corona â couronne » en latin, car il avait un trou central qui permettait chez les Romains de porter ces pains sur un bĂąton. Ce pain devenait de fait un pain sacramentel. Au 11e SiĂšcle, Ă lâĂ©poque du pape Alexandre, une tendance ascĂ©tique et puriste se fit jour, et on a recherchĂ© le pain le plus blanc et le plus pur possible. LâidĂ©e vint de reprendre les azymes, faits avec de la farine pure de la meilleure qualitĂ©, sans autre adjuvant que de lâeau, et qui donnait un produit immaculĂ© lâhostie. CâĂ©tait le retour vers les pains azymes dont avait usĂ© JĂ©sus. On voulait ainsi reproduire au plus prĂšs le rituel de la PĂąque et de lâinstitution de la CĂšne. Les orthodoxes nâallĂšrent pas dans cette direction et conservĂšrent le pain sacramentel levĂ© quâils ont encore aujourdâhui. Mais le Concile de Florence au 15e SiĂšcle, tenu entre orthodoxes et catholiques, fixa que les deux sortes de pain peuvent ĂȘtre le corps du Christ, et que mĂȘme en Occident, le pain levĂ© pouvait ĂȘtre employĂ©, et vice versa pour les hosties. Ce qui ne se fit pas, ni Ă lâEst, ni Ă lâOuest. A la RĂ©forme, les luthĂ©riens conservĂšrent lâhostie, ne voyant aucune raison de changer, puisquâil sâagit de pain et que JĂ©sus lâa employĂ©. Calvin, Zwingli, Bucer et les autres rĂ©formateurs Ă©taient du mĂȘme avis. Le changement vint de France, dans des conditions encore mal Ă©claircies, faute de documents suffisants. Un mouvement anti-hostie est nĂ© en France, peut-ĂȘtre plus depuis le peuple que depuis les clercs, et probablement par une horreur de cette rondelle de pain quâon avait divinisĂ©e, quâon transportait dans les rues, en lâappelant mĂȘme le Bon Dieu » de lĂ lâexpression donner le bon Dieu sans confession », câest-Ă -dire lâhostie sans confession prĂ©alable des pĂ©chĂ©s et absolution par le prĂȘtre. Calvin, voulant calmer les esprits, en France surtout, et conformĂ©ment Ă la dĂ©cision du concile de Florence, dĂ©clara que pain levĂ© ou non levĂ©, point ne chaut » câest-Ă -dire nâa pas dâimportance. Lui-mĂȘme et les genevois, ainsi que BĂąle, Berne et Zurich restĂšrent aux hosties. Comme dit plus haut, les Français rĂ©ussirent Ă imposer leurs vues aux Genevois, qui sâinclinĂšrent de mauvaise grĂące, pour ne pas crĂ©er des diffĂ©rends que les catholiques auraient pu employer. Cela signifie que lâusage de pain levĂ© chez les rĂ©formĂ©s est un accident de lâhistoire, et ne sort pas de la thĂ©ologie des RĂ©formateurs rĂ©formĂ©s. Cela signifie aussi que le dĂ©sordre actuel chez les protestants français, qui emploient trop souvent ce qui plaĂźt aux idĂ©ologies du moment au lieu de rester fidĂšles Ă leur tradition, est fort dommageable. Dâautant que lâon veut justifier cela en disant que JĂ©sus aurait employĂ© du pain de tous les jours de ses chers croyants, ce qui est faux. Les espĂšces de la CĂšne ne sont pas ordinaires, elles sont des produits spĂ©ciaux, que ce soit le pain azyme ou le levĂ©. Ce dernier doit ĂȘtre chez les rĂ©formĂ©s du pain de haute qualitĂ© et blanc, et pas du pain bis ou briochĂ©. De mĂȘme que le vin obĂ©it Ă des normes prĂ©cises. Il faut donc que chacun revienne Ă ses sources, sous peine de ravaler la CĂšne au rang dâun simple repas humain. Cela signifie que les luthĂ©riens peuvent aussi employer Ă lâoccasion du pain levĂ©, et les rĂ©formĂ©s des hosties. Tout le monde sera dans une dĂ©marche correcte. Mais il est aussi bon pour la continuitĂ© de lâEglise de garder des traditions, les quelles ne portent aucun ombrage Ă la vĂ©ritĂ© des textes et des institutions et Ă la foi des fidĂšles. C. PLAIDOYER FĂR DIE BEIBEHALTUNG DES WEINESBEIM Hl. ABENDMAHLLutherische Liturgische Konferenz BayernTexte original 1997 In einigen Gemeinden ist es ĂŒblich geworden, beim Hl. Abendmahl statt Wein Traubensaft zu verwenden. BegrĂŒndet wir dies in der Regel mit der RĂŒcksichtname auf Alkoholkranke, die nicht ausgerechnet einer GefĂ€hrdung ausgesetzt werden sollen. Die lutherische Bischofskonferenz hat in ihrer Handreichung zum Abendmahl aus dem Jahre 1979 die Verwendung von Traubensaft beim Abendmahl auf besondere EinzelfĂ€lle beschrĂ€nkt. Der erweiterte Vorstand der Lutherischen Konferenz in Bayern teilt diese Einstellung und plĂ€diert fĂŒr die Beibehaltung des Weins im H. Abendmahl. Die GrĂŒnde fĂŒr die Beibehaltung sind folgende 1. Christus hat das H. Abendmahl gestiftet. âIn der Nacht, da er verraten wardâ I Kor. 11,23 hat Christus das heilige Abendmahl eingesetzt. Nach seiner Verheissung gibt es Anteil an seinen Leib und Blut, das heisst an seinen Opfertod am Kreuz fĂŒr uns und an seiner Auferstehung. Deshalb ist es unser Anliegen, möglichst nah an seiner Einsetzung des H. Abendmahls zu bleiben. 2. Das Herrenmahl wurde bei der Feier des Passahmahles gestiftet. Die drei ersten Evangelien beschreiben die Einsetzung des Abendmahls wĂ€hrend der Feier des Passahmahls durch Jesus im Kreise seiner zwölf JĂŒnger. 3. Beim Passahmahl wird âGewĂ€chs des Weinstocksâ gereicht. Bei diesem gottesdienstlichen Mahl durfte nach den jĂŒdischen Vorschriften nur ausgegorener reiner Wein verwendet werden, der feierlich als âGewĂ€chs des Weinstocksâ bezeichnet wird. 4. Jesus hĂ€lt am âGewĂ€chs des Weinstocksâ fest. Jesus ist von der ĂŒberlieferten Vorschrift nicht abgewichen, wie der Sprachgebrauch der Berichte zeigt. âGewĂ€chs des Weinstocksâ ist worttreue Ăbersetzung des hebrĂ€ischen â Peri hagĂ€fĂ€nâ, das den mit Wasser trinkfertig gemachten, starken, reinen Wein bezeichnet. 5. Die Elemente haben zeichenhafte Bedeutung Das Brot besteht aus vielen Körnern, die âzermahlenâ werden; das Mehl wird, ohne jeden Zusatz ausser Wasser âzusammengebackenâ. Die Trauben werden ausgepresst und durch GĂ€rung von allen unreinen RĂŒckstĂ€nden getrennt siehe auch die mittelalterlichen Darstellungen Christi âin der Weinkelterâ. So sind die Elemente Brot und Wein elementare und reine Grundnahrungsmittel. Der Wein bringt darĂŒber hinaus in das Mahl die Dimension des Festes ein. Das Abendmahl darf als Vorgeschmack des himmlischen âHochzeitsmahles des Lammesâ auch von Fröhlichkeit und Festlichkeit bestimmt sein. 6. Die Elemente des H. Abendmahls sind unserem Belieben entzogen. Die Elemente sind nicht willkĂŒrlich erwĂ€hlt. Und damit grundsĂ€tzlich â wie auch die Einsetzungsworte selbst â unserem Belieben entzogen. 7. Wein wird in ökumenischer Ăbereinstimmung gebraucht. In allen grosskirchlichen Konfessionen hat man am Wein festgehalten. Ausnahmen gab es nur bei hĂ€retischen gnostischen Sekten der ersten Jahrhunderte. 8. Der Gebrauch von Wein ist hygienisch einwandfrei. Der Wein sollte in Kelchen von Edelmetall* gereicht werden, vor allem deswegen, weil das Edelmetall desinfizierend wirkt. Der sĂŒsse Traubensaft, dem oft noch Konservierungsstoffe beigemengt sind, klebt und wird schnelle zu KeimtrĂ€ger. Im Ăbrigen enthĂ€lt auch Traubensaft Alkohol, wenn er aus Saftkonzentrat hergestellt wurde, das mit reinem Alkohol konserviert wird. FĂŒr Zuckerkranke ist der Traubensaft ein Problem. 9. In jedem einzelnen der beiden Elemente ist Christus im Abendmahl ganzgegenwĂ€rtig. Nach dieser auch in der lutherischen Kirche gĂŒltigen, alten Lehre der âKonkomitanzâ empfĂ€ngt auch derjenige, der keinen Wein trinken darf, im Brot den ganzen Christus. * 10. Und wie ist es mit Menschen, die aus unterschiedlichen GrĂŒnden den Wein nicht empfangen wollen? Sie können durch eine einfache Geste, wie zum Beispiel das Kreuzen der HĂ€nde vor der Brust oder das Neigen des Kopfes bei der Abendmahlsfeier zum Ausdruck bringen, dass sie den Wein nicht empfangen wollen. Recevez mes cordiales salutations. Yves KĂ©ler ,
Commentchoisir les cĂ©pages pour faire du jus. ThĂ©oriquement, le jus peut ĂȘtre fabriquĂ© Ă partir de tous les raisins achetĂ©s sur le marchĂ©. En pratique, les experts recommandent d'utiliser uniquement des cĂ©pages. Les caractĂ©ristiques gustatives de la boisson obtenue dĂ©pendront de la couleur initiale de la baie, des indicateurs de son
Nombre de personnes 4 personnes Temps de prĂ©paration 25 min. Temps de cuisson 20 min. Une recette Ă©laborĂ©e par la rĂ©daction de IngrĂ©dients 2,5 kg de raisins frais 1/2 l d'eaudevie de fruits Ă 50° 400 g de sucre semoule 1 bĂąton de cannelle 2 clous de girofle 5 graines de coriandre PrĂ©paration Faites mariner les Ă©pices dans lâeau-de-vie 8 jours, puis filtrez. Lavez et sĂ©chez les grappes de raisin. Egrainez-les et mettez-les dans un grand faitout. Faites Ă©clater les grains sur un feu doux en remuant sans cesse. Lorsque les grains sont tous crevĂ©s, versez-les dans un tamis. Pressez-les. Laissez refroidir le jus obtenu. Ajoutez lâeau-de-vie au jus de raisin et laissez macĂ©rer 1 mois dans un bocal fermĂ© hermĂ©tiquement Ă lâabri de la lumiĂšre. Filtrez, ajoutez ensuite le sucre, remuez et laissez macĂ©rer ce sucre 8 jours. Filtrez Ă nouveau, versez-le dans des flacons bouchĂ©s. RĂ©servez au frais, Ă lâabri de la lumiĂšre et laissez vieillir. Consommez le ratafia de raisin dans lâannĂ©e, au moment de lâapĂ©ritif ou du dessert. L'astuce Avec un muscat de Hambourg, votre ratafia aura une robe un raisin blanc italien ou un chasselas, le ratafia aura une robe dorĂ©e.
Onne parle pas ici de vin mais de sa version 100% fruits bien sûr : le jus de raisin à l'extracteur de jus. Plus ou moins sucré selon la variété de raisin que vous choisirez (optez pour le muscat si vous souhaitez un résultat trÚs sucré), il
Naturellement sucrĂ© et particuliĂšrement bon pour la santĂ©, le jus de raisin est une autre façon de consommer ce fruit. Avec un extracteur de jus, la prĂ©paration de cette boisson est facilitĂ©e, car l'appareil sĂ©pare lui-mĂȘme les pĂ©pins du jus de Pour environ 1 litre de jus, comptez 500g de raisin rouge 500g de raisin blancComment choisir ses raisins Tout comme la fraise, le raisin est riche en antioxydants et prĂ©vient la formation de caillots sanguins dans les veines et les artĂšres. Les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de raisins ont sensiblement les mĂȘmes qualitĂ©s nutritionnelles, mais avec un taux un peu plus Ă©levĂ© d'antioxydants chez le raisin rouge. Pour bien choisir, tournez-vous vers les raisins Ă grappes fermes, avec une peau bien lisse. La tige doit ĂȘtre verte et souple. PrivilĂ©giez les produits certifiĂ©s Ăgrappez les raisins pour faciliter le lavage. Une fois tous les raisins rĂ©cupĂ©rĂ©s et lavĂ©s, allumez l'extracteur de jus et insĂ©rez-les petit Ă petit dans la cheminĂ©e de remplissage. Choisissez un tamis bien serrĂ© pour ne laisser passer aucun pĂ©pin. Ces derniers seront rejetĂ©s par un bec de sortie avec la peau et les restes de fibres. Par le deuxiĂšme bec de sortie, rĂ©cupĂ©rez le jus de raisin dans un rĂ©cipient. Vous pouvez boire le jus dans l'immĂ©diat ou le conserver au rĂ©frigĂ©rateur encore quelques heures.
Sila t ache de fruit rĂ©siste, on peut essayer de dĂ©colorer la zone tachĂ©e Ă lâeau oxygĂ©nĂ©e . Rincez aussitĂŽt. Les taches de cerise ou de mure laissent souvent des taches difficiles Ă faire partir. Sachez aussi,Comment faire une tache de jus de fruit sur du cuir? Tache de jus de fruit sur du cuir. Passez un linge imbibĂ© de lait
VidĂ©o Comment faire du jus de raisin recettes simples, pour l&39;hiver, &224; la maison VidĂ©o Jus De Raisins Bio Fait Maison - Recette Facile Ă Faire Contenu Les grands principes de la fabrication du jus de raisinComment choisir les raisins pour le jusLa quantitĂ© de jus dans les fruits Façons de prĂ©parer du jus de raisinUne recette simple pour presser avec un presse-agrumesVidĂ©o faire du jus de raisin Ă l'aide d'un presse-agrumesJus de raisin Ă la maison grĂące Ă un presse-agrumes VidĂ©o faire du jus de raisin Ă l'aide d'un presse-agrumesRecette d'essorage manuel VidĂ©o prĂ©paration manuelle du jus de raisinMĂ©thode de cuisson Jus de pomme et de raisin une recette Ă©tape par Ă©tapeVidĂ©o faire du jus de pomme et de raisinAvec de la pulpeMise en conserve du jus de raisin pour l'hiverPasteurisationRemplissage Ă chaud Le jus de raisin est un rĂ©servoir de vitamines et de minĂ©raux, dont les plus utiles sont les sels de sodium, potassium, phosphore, silicium, fer, vitamines A, B et C, iode. Pour ĂȘtre sĂ»r d'utiliser un produit vraiment naturel, vous pouvez faire le jus vous-mĂȘme, guidĂ© par les recettes simples dĂ©crites plus loin dans l' grands principes de la fabrication du jus de raisinLa production de jus n'est pas moins amusante que la vinification et nĂ©cessite Ă©galement une connaissance des questions thĂ©oriques de base liĂ©es Ă la technologie. Les principaux postulats de la crĂ©ation de jus Ă partir de baies de raisinUtilisation de matiĂšres premiĂšres matures et saines. Pourri, non mĂ»r et infectĂ© par le mildiou, l'oĂŻdium et d'autres maladies doivent ĂȘtre jetĂ©s. Sinon, le produit fini aura non seulement un goĂ»t dĂ©sagrĂ©able, mais contiendra Ă©galement des la meilleure traitement des baies doit commencer dans les 12 heures suivant la cueillette et se dĂ©rouler le plus rapidement possible, jusqu'Ă ce que les vitamines soient dĂ©truites par un contact prolongĂ© avec l'air, que la couleur ne change pas et que les processus de fermentation de sucre est facultatif, mais possible au goĂ»t ou lors de l'utilisation de variĂ©tĂ©s acides.L'Ă©limination des crĂȘtes de raisin pinceaux est nĂ©cessaire pour les cĂ©pages blancs pour une belle couleur de la boisson, les cĂ©pages foncĂ©s peuvent s'en baies sont soigneusement produit frais commence Ă fermenter dĂšs que possible, une conservation prĂ©coce est donc les contenants bouteilles, canettes doivent ĂȘtre stĂ©rilisĂ©s. Les couvercles doivent Ă©galement ĂȘtre bouillis pendant quelques Il est fortement dĂ©conseillĂ© d'utiliser des ustensiles mĂ©talliques en raison des processus d'oxydation conduisant Ă une dĂ©tĂ©rioration de la qualitĂ© de la boisson. Les rĂ©cipients en Ă©mail, en verre ou en bois sont les mieux adaptĂ©s. Comment choisir les raisins pour le jusLors de la planification de la fabrication de jus, vous devez vous familiariser avec les caractĂ©ristiques des diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s. Les indicateurs biochimiques des fruits, en particulier l'indice sucre-acide SCI, peuvent ĂȘtre trouvĂ©s dans les tableaux des ouvrages de rĂ©fĂ©rence spĂ©cialisĂ©s. Pour obtenir un produit de qualitĂ©, le SKI doit ĂȘtre compris entre 22 et meilleurs jus sont issus de cĂ©pagesLydia;Muscat;Riesling;Moldavie;Purple Early;Chasselas;Rhyton;Bukovinka;Bianca. Bien que vous puissiez rĂ©ellement obtenir du jus de n'importe quel raisin, y compris les variĂ©tĂ©s de table, la seule question concerne les caractĂ©ristiques du produit fini. Il ne s'agit pas seulement du goĂ»t, mais aussi de la couleur, de la transparence, de la quantitĂ© de boisson reçue. La quantitĂ© de jus dans les fruits Pour la production d'une boisson au raisin, il faut imaginer la quantitĂ© de produit qui sera obtenue Ă partir de 1 kg de matiĂšres premiĂšres. Les plus juteuses sont les variĂ©tĂ©s techniques Ă gros fruits presque toutes celles ci-dessus, qui donnent un rendement Ă©levĂ© en jus 75 Ă 85% de la masse, c'est-Ă -dire que la quantitĂ© de liquide est de 750 Ă 850 mg pour 1 kg de baies et un petit gĂąteau, et les blancs ne sont pas infĂ©rieurs en jutositĂ© saviez-vous?L'ancĂȘtre de tous les jus cela pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© exactement Ă Ă©tranger... Sa production fait partie de la vinification, qui a une histoire de plus de 7000 jus bouilli, Ă©tant un produit hautement nutritif, a remplacĂ© le sucre alors inconnu. De nos jours, les concentrĂ©s de raisin bekmes, miel de raisin sont Ă©galement utilisĂ©s par les pouvez presser le jusĂ travers une Ă©tamine;Ă travers un tamis;Ă l'aide d'un mĂ©langeur;sur un hachoir Ă viande conventionnel avec une buse en forme de cĂŽne;au hachoir Ă viande Ă©lectrique. Mais le meilleur rĂ©sultat en termes de qualitĂ© et de rendement est obtenu en utilisant un presse-agrumes ayant la fonction de presser les fruits avec des graines. Façons de prĂ©parer du jus de raisinIl existe de nombreuses recettes pour prĂ©parer cette boisson vitaminĂ©e. Il est souvent mĂ©langĂ© mĂ©langĂ© Ă d'autres jus pour Ă©claircir, rĂ©duire l'aciditĂ© ou simplement rechercher de nouvelles combinaisons de saveurs. Le reste de l'article traite des recettes les plus simples et les plus recette simple pour presser avec un presse-agrumesUn presse-agrumes est utilisĂ© pour sĂ©parer le liquide en chauffant les fruits avec de la vapeur chaude. Il n'est pas nĂ©cessaire de presser les raisins Ă l'avance. L'avantage du presse-agrumes est Ă©galement qu'il vous permet de traiter de gros volumes de baies. Les inconvĂ©nients des centrifugeuses comprennent la conservation d'une plus petite quantitĂ© de nutriments et un temps de cuisson assez verrerie dans laquelle le jus s'accumule doit ĂȘtre chauffĂ©e afin qu'elle ne se fissure pas au contact du liquide les ingrĂ©dients dont vous aurez besoinraisins la quantitĂ© dĂ©pend du volume de la centrifugeuse, en moyenne environ un seau;1-1,5 tasse de sucre;l' de cuisson est le suivantDe l'eau est versĂ©e dans le bac infĂ©rieur du presse-agrumes 80% du volume du bac, les baies sont placĂ©es dans le bac supĂ©rieur. Vous pouvez ajouter du sucre directement aux baies ou ensuite au jus fini. La casserole du milieu sert de rĂ©servoir pour collecter le liquide, Ă partir duquel la boisson s'Ă©coule Ă travers une paille dans le plat prĂ©parĂ©. La casserole supĂ©rieure est recouverte d'un cuiseur Ă jus est mis au feu d'abord sur un feu fort, aprĂšs Ă©bullition, le feu est rĂ©duit.Le processus de cuisson dure environ une heure. Ajoutez de l'eau dans le pot infĂ©rieur de temps en temps. Vous n'avez pas besoin d'ajouter des baies jusqu'Ă ce que tout le jus en sorte. AprĂšs une heure, vous pouvez ouvrir le couvercle et Ă©craser la pulpe avec une cuillĂšre en bois pour faire sortir le liquide pasteurisĂ©e dans le processus de traitement Ă la vapeur, la boisson est versĂ©e dans des canettes et faire du jus de raisin Ă l'aide d'un presse-agrumesJus de raisin Ă la maison grĂące Ă un presse-agrumes Il est prĂ©fĂ©rable d'utiliser un presse-agrumes Ă vis sans fin avec un accessoire pour fruits Ă noyau. GrĂące Ă la presse puissante, il presse les baies presque sĂšches et prĂ©serve le maximum de nutriments dans le produit fini. Les inconvĂ©nients d'une telle centrifugeuse comprennent son prix Ă©levĂ© et son incapacitĂ© Ă traiter une grande quantitĂ© de matiĂšres premiĂšres. Pour une petite famille, un presse-agrumes Ă vis sans fin est cuisiner, vous devez prendreraisins - 5 kg;sucre au goĂ»t;l' saviez-vous? En mĂ©decine, le traitement du raisin est appelĂ© ampĂ©lothĂ©rapie. Les experts l'assimilent Ă une thĂ©rapie Ă l'eau minĂ©rale alcaline en raison de sa composition processus comprend les Ă©tapes suivantesLes baies sont passĂ©es dans un liquide rĂ©sultant est dĂ©cantĂ© pendant plusieurs heures et filtrĂ© Ă travers une Ă©tamine pour sucre peut ĂȘtre ajoutĂ© si jus est bouilli Ă feu doux pendant 15 minutes, versĂ© dans des bocaux, pasteurisĂ© et faire du jus de raisin Ă l'aide d'un presse-agrumesRecette d'essorage manuel Le filage manuel demande beaucoup de temps et d'efforts. La mĂ©thode peut ĂȘtre utilisĂ©e en l'absence de dispositifs techniques, en vous rappelant de porter des gants fins et stĂ©riles - sinon vous risquez de vous brĂ»ler les mains Ă cause des acides naturels contenus dans les recette elle-mĂȘme Ă©tant trĂšs simple, un minimum d'ingrĂ©dients est requisles raisins;sucre au mĂ©thode de cuisson essorage manuel» implique l'utilisation de pulpe masse de peau et de graines et comprend les Ă©tapes suivantesĂcrasez soigneusement les le liquide avec une Ă©tamine ou une flanelle dans une la pulpe avec de l'eau propre, faites bouillir pendant 10 minutes, laissez refroidir. Puis filtrer et verser dans le jus principal de la premiĂšre du sucre si la boisson dans des canettes. Pasteurisez-les, fermez et laissez prĂ©paration manuelle du jus de raisinMĂ©thode de cuisson La mĂ©thode piquĂ©e est la plus simple possible. Il ne nĂ©cessite pas de filage ni d'appareils de cuisine spĂ©ciaux. La boisson obtenue sera moins intense et aura un arriĂšre-goĂ»t de fruits Ă noyau requisraisins - 5 kg;eau - 2 l;sucre - 800 gVous serez intĂ©ressĂ© de savoir si les raisins sont des baies ou des boisson est brassĂ©e comme suitLes baies sĂ©parĂ©es des pinceaux sont placĂ©es dans une casserole et versĂ©es avec de l' contenu de la casserole est portĂ© Ă Ă©bullition et cuit pendant une demi-heure. Ensuite, la casserole est retirĂ©e du feu, le contenu est filtrĂ©, sucrĂ© et boisson est brassĂ©e pendant 10 minutes supplĂ©mentaires, puis elle est versĂ©e dans un rĂ©cipient, scellĂ© et de pomme et de raisin une recette Ă©tape par Ă©tapeLes pommes et les raisins se complĂštent parfaitement en goĂ»t et en teneur en nutriments par exemple, les pommes contiennent une abondance de pectine et d'acide succinique. Une telle prĂ©paration maison peut ĂȘtre prĂ©parĂ©e Ă la fois dans un presse-agrumes - en mĂ©langeant des pommes et des raisins dans les bonnes proportions et en les plaçant ensemble dans une casserole supĂ©rieure en filet, ou en pressant les fruits un par un dans un presse-agrumes. Quant aux ingrĂ©dients, le rapport pommes / raisins peut ĂȘtre diffĂ©rent, avec une prĂ©pondĂ©rance dans un sens ou dans un autre, selon le goĂ»t. Si une variĂ©tĂ© de pomme douce est utilisĂ©e, aucun sucre ne peut ĂȘtre si les raisins dĂ©noyautĂ©s sont processus de cuisson comprend les Ă©tapes suivantesLe cĂ
âur et les queues sont retirĂ©s des pommes. Les fruits sont coupĂ©s en quatre parties et passĂ©s dans un presse-agrumes. Pendant que le jus de pomme se dĂ©pose et que la mousse s'Ă©paissit, vous devez presser les mousse est Ă©liminĂ©e des deux boissons sont combinĂ©es, rapidement bouillies sans porter Ă Ă©bullition et versĂ©es dans des banques sont pasteurisĂ©es et faire du jus de pomme et de raisinAvec de la pulpePour prĂ©parer un produit Ă©pais avec de la pulpe, vous avez besoin de raisins et d'un hachoir Ă viande avec une buse n'est pas difficile de prĂ©parer une telle boisson - pour cela, vous avez besoin depasser les baies dans un hachoir Ă viande;le liquide obtenu avec de la pulpe, sans filtrer, verser dans une casserole ajouter du sucre si dĂ©sirĂ© et pasteuriser;verser dans des bocaux et en conserve du jus de raisin pour l'hiverPour Ă©viter la fermentation et garantir des conditions de stockage optimales, deux mĂ©thodes principales de conservation sont utilisĂ©espasteurisation;mĂ©thode de remplissage Ă chaud. La stĂ©rilisation n'est pas utilisĂ©e dans la production de jus, car une Ă©bullition prolongĂ©e nuit aux vitamines et aux minĂ©raux et affecte Ă©galement nĂ©gativement les caractĂ©ristiques Lors de la pasteurisation avant la fermeture dans des bocaux, un contrĂŽle de la tempĂ©rature et du temps doit ĂȘtre observĂ© afin que le jus ne bout pas longtemps, perdant ses propriĂ©tĂ©s pasteurisation c'est-Ă -dire le traitement thermique Ă une tempĂ©rature infĂ©rieure au point d'Ă©bullition de l'eau 80 ° C pendant 10 Ă 15 minutes est traditionnellement considĂ©rĂ©e comme une mĂ©thode de mise en conserve plus fiable. La boisson peut ĂȘtre pasteurisĂ©e avant d'ĂȘtre versĂ©e dans des canettes, ou ensuite en plaçant le rĂ©cipient rempli dans une grande casserole avec de l'eau et en plaçant un support en bois sur le fond pour une plus grande stabilitĂ©. Remplissage Ă chaudEn raison de la grande quantitĂ© d'acides naturels, le jus de raisin n'est pas sensible au dĂ©veloppement de bactĂ©ries et peut donc ĂȘtre conservĂ© Ă vous devez surveiller le respect des rĂšgles suivantesavant de remplir les boĂźtes, le produit doit ĂȘtre pratiquement portĂ© Ă Ă©bullition jusqu'Ă 95 ° C et retirĂ© du feu;la boisson est rapidement versĂ©e dans des canettes prĂ©chauffĂ©es et immĂ©diatement enroulĂ©e. L'effet stĂ©rilisant est obtenu grĂące au refroidissement lent du produit dans un rĂ©cipient hermĂ©tiquement fermĂ©. Le jus de raisin parfumĂ© sera une excellente source de vitamines pendant le froid hivernal. Il existe de nombreuses façons de prĂ©parer une boisson savoureuse et saine de vos propres mains, dont les plus simples et les plus courantes sont dĂ©crites dans l'article.
bFhjmI. 338 164 67 295 157 153 346 77 322
comment faire du jus de raisin blanc